Le couvent de Géronde dessiné par Meltzer
1 janvier 1900
Vouga et Cie Genève, imprimerie Maurice Reymond, col PM Epiney
Pierre-Marie Epiney
Le couvent de Géronde dessiné par Meltzer
1 janvier 1900
Vouga et Cie Genève, imprimerie Maurice Reymond, col PM Epiney
Pierre-Marie Epiney
Cette CP non voyagée est la reproduction d'un dessin à l'encre de Charles Meltzer (1856-1922).
Me basant sur l'autre
carte du même artiste, je déduis que cette carte date de la même époque.
Voici deux autres cartes du même artiste:
https://notrehistoire.ch/entries/p0z8bZnV8n2
7 juillet 2014
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Il doit s'agir d'un dessin de Charles Meltzer (1856-1922)
Une fois encore la clairvoyance de Sylvie nous apporte la bonne réponse! Merci.
Je vais tâcher de trouver plus de renseignements concernant cet artiste qui a beaucoup représenté par ces dessins réalisé à la mine de plomb ainsi que par la technique de l'aquarelle, le Valais et Genève, dont le village genevois de Jussy.
La mine de plomb n'est-elle pas plutôt mine en graphite, donc une sorte de crayon papier ?
Fort possible...
L'artiste travaille avec la pointe d'argent qui est une barrette d'argent effilée de 3 à 4 cm de long, maintenu par un manche de bois, utilisé jusqu'à la Renaissance pour dessiner sur un papier ou un parchemin obligatoirement recouvert d'un enduit à base de poudre d'os mêlée d'eau, de gomme arabique et de couleur; d'où le nom de carta-tinta (papier préparé). Ou la pointe de plomb qui est un allliage de plomb et d'étain (Cennini indique la proportion de deux parties de plomb pour une partie d'étain) qui, effilé et emmanché, servait à dessiner. La pointe de plomb (qu'il ne faut pas confondre avec la mine de plomb) fut employée dès le Moyen Âge par les scribes et les peintres pour exécuter des esquisses et des croquis. Cette vogue venait de son prix peu élevé, mais aussi de ce que la pointe de plomb pouvait être appliquée sur tous les supports de papier, de parchemin ou de bois sans préparation, ce qui la distingue des autres pointes de métal, nécessitant toujours une préparation. En fait, le trait de la pointe de plomb, épais et de couleur grise, n'est pas très régulier sur une surface non préparée. Aussi, en dehors des esquisses ou des croquis, il est très rare de trouver des dessins exécutés à la seule pointe de plomb. Celle-ci resta en usage jusqu'au XIXe s., époque où elle fut éliminée par le crayon au graphite, ou mine de plomb. (Voir GRAPHITE et MINE DE PLOMB.) Ou La mine de plomb, parfois également appelée style de plomb, crayon de plomb ou pointe de plomb est un outil d'écriture et de dessin en forme de crayon, généralement sans étui de bois contrairement au crayon (parfois appelé aussi crayon à papier, crayon à mine, etc.), qui est composé de plomb ,d'argent ou d'alliage à base de plomb, de bronze ou d’étain. Le terme mine de plomb en minéralogie est un synonyme désuet du graphite. Informations tirées du mémoire de Sophie Larochelle, Maître ès arts. «Historique des matériaux et instruments du dessin à la Renaissance de Joseph Meder à Annamaria Petrioli Tofani » Maîtrise en histoire de l’art. 2005.
Merci pour ce savant commentaire mais n'avez-vous pas l'impression qu'il s'agit plutôt ici d'un dessin à l'encre de Chine ?
C'est si difficile à se prononcer sur ce petit format en plus d'une carte postale....comme vous, je pencherais pour l'encre de Chine. Lorsque ma douer était étudiante aux beaux arts de Lausanne, j'ai toujours été impressionnée par les techniques et matériaux, ce que je croyais être de l'encre de Chine pouvait être de l'aquarelle appliquée à la plume.....
Les artistes dessinateurs, illustrateurs ont largement utilisé pour leurs dessins, et ceci jusqu'au début du 20e siècle, la technique mine de plomb, plume, encre de Chine et gouache. Mon grand-père paternel, artiste à ses heures, se servait de la mine de plomb pour ses esquisses (années 1910-1930) Si aujourd'hui la mine de plomb est constituée de graphite, au 19e siècle elle était constituée d'un alliage d'étain pour 1/3 et de plomb pour les 2/3.