Genève, le dernier "Dôme"

Genève, le dernier "Dôme"

9 mars 2016
A. Salamin
Albin Salamin

Quel ne fut pas mon questionnement en parcourant le Journal de Genève du début de sa parution en 1826 jusque dans les années 1830, de lire qu'il existait à Genève des "Dômes", différents du dôme de Milan.

En mars 1826, il fut décidé d'abattre les "Dômes" des rues basses, dites des Orfèvres, puis ceux du Terraillet et ceux des Allemands (Actuellement rue de la Confédération).

En avril 1827, débute la démolition des "Dômes" de la rue de Coutance***** et en cette même année les "Dômes" des rues basses du Marché, de même, pour celles de St-Gervais.

Dans les rues basses, il y avait 69 "Dômes" qui souvent étaient dans un très mauvais état, voir dangereux et parfois lugubres. Toutes ces démolitions pour permettre d'élargir les rues et parfois construire des trottoirs.

Les derniers "Dômes" de la Fusterie furent démolis en 1871.

A Genève, il ne reste qu'un seul "Dôme", témoignage du passé et il se trouve dans la rue de la Cité. Mais qu'est-ce donc ces "Dômes"? Ce terme désignait les encorbellements généralement par un arc plein cintre qui protégeaient les "Rues Basses" ou vieux quartier commercial, et le public pouvait se promener, les pieds au sec le long de hauts-bancs, boutiques légères.

Souvent il y avait des pièces supplémentaires pour le dernier appartement comme ci-dessus mais aussi parfois uniquement un toit.

Quand ces "Dômes" ont-ils étaient construit? Probablement vers 1710 pour ceux des rues basses et 1713 pour la rue de Coutance.

Vers 1900, le tram passait encore dans cette rue:

Vers 1942:

*

Bibliothèque de Genève

Sources:

- Archives du Journal de Genève de 1926 à 1930

- Patrimoine Suisse, 1942, cahier 3

- État de Genève, inventaire patrimoniale

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Albin Salamin
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