Maison de la Rivière, une chance pour le Boiron

Maison de la Rivière, une chance pour le Boiron

1935
Pierre Auguste Chappuis
Succession Pierre Auguste Chappuis et Photo Elysée Lausanne

Photographie de Pierre Auguste Chappuis qui affectionnait cet endroit traversé par le Boiron. Cette rivière encore naturelle, non endiguée, a joué un rôle important dans l'histoire de la région par le nombre de moulins et de scierie activé par sa force hydaulique. Depuis 1996, plusieurs études sont menées sur les caractéristiques (biologiques, physiques, qualité de l'eau...) dans une perspective écologique. En particulier, en 1999, un effort a été fait sur son parcours pour favoriser un repeuplement naturel en poissons et écrevisses en supprimant la plupart des obstacles à la fraye. Le succès de la lutte contre la pollution a nécessité la bonne collaboration entre les autorités et les cultivateurs pour atteindre un résultat satisfaisant en 2016.

Dans la Plaine du Boiron, s'installe depuis 2007 la Fondation Maison de la Rivière (chemin du Boiron 2, Tolochenaz).

Sous le même toit cohabitent un musée, un institut de recherches scientifiques, un centre de formation continue et académique, un incubateur de start-up, une équipe de jeunes passionnés, le tout sous la houlette du directeur de la Maison de la Rivière, Jean-François Rubin, biologiste d’envergure internationale, spécialiste des poissons lacustres et de la préservation des milieux aquatiques. Elle a pour but de permettre l’étude, la recherche, la protection, la conservation et la valorisation des écosystèmes aquatiques et des espèces indigènes qui leur sont inféodées, en respectant les principes du développement durable. La Maison de la Rivière représente une fenêtre sur des milieux naturels remarquables et offre ainsi un cadre exceptionnel pour l’accueil et la sensibilisation des enfants, adolescents et adultes à la nature.

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