"La trilogie genevoise" de Louis Dumur
L’humour féroce et implacable de Louis Dumur dénonçant l’hypocrisie bourgeoise et ses années d'école enfance dans une Genève rigoriste , est un régal. Illustrée par Gustave Wendt, le dessinateur favori de Dumur, la «Trilogie genevoise» se compose de trois romans publiés à Paris entre 1909 et 1911.
Les Trois Demoiselles du Père Maire (1909) : au collège Calvin de Genève en 1870, la classe de septième compte 102 élèves. Le régent – le Père Maire – est adepte de méthodes d’éducation d’une autre époque. Nicolas Pécolas et ses camarades apprennent vite à connaître les trois « demoiselles » qu’ils surnomment Héloïse, la Rogneuse et la Tessinoise.
Le Centenaire de Jean-Jacques (1910) : C’est le centenaire de Jean-Jacques Rousseau ! Mais qui est-ce ? Alors que la gouvernement radical veut cette commémoration, les conservateurs, pasteurs des deux églises et aristocrates de la rue des Granges, partent en guerre et dénoncent l’exposition des enfants à cette influence néfaste. Dans la classe de Nicolas, une véritable conspiration se développe pour empêcher que les élèves de la classe de Nicolas se rendent à ces fêtes.
L'École du dimanche (1911) : Apologie de la libre pensée, ce roman encore plus caustique que les précédents, s’attaquant aux dérives et aux ridicules de l’éducation religieuse, fit scandale et déclencha l’ire des bien-pensants.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.