La Vierge Marie au centre du retable de l'église paroissiale de Münster / VS

Toutes les églises et chapelles catholiques du monde sont placées sous la protection d’un saint, d’une sainte, dont l’intercession auprès de Dieu et les prières en situation d’urgence sont particulièrement secourables.

Les nombreux édifices religieux de la Vallée de Conches, véritables joyaux de son identité, n’y dérogent pas. En voici quelques exemples : Sainte-Marie-Auxiliatrice à Blitzingen qui, à l’invocation de la flotte chrétienne met en déroute au 16ème siècle la marine turque dans le golfe de Patras. Saint-Martin à Obergesteln, appelé Martin le Miséricordieux, qui partage en 338 son manteau avec un déshérité transi de froid aux portes d’Amiens. Saint-Nicolas à Ulrichen, patron des bateliers, mariniers et navigateurs. Saint-Sébastien à Geschinen, martyr romain qui aide à lutter contre la peste, les épidémies et protège les archers, fantassins et policiers… ou encore Saint-Théodule à Niederwald, patron du Valais et des Walser, dont la légende lui attribue la naissance du vignoble valaisan…

Si la représentation des saints dans ces édifices religieux aux intérieurs baroques formalisent la relation entre Dieu et les êtres humains, elle établit au sein des croyants une connexion avec l’au-delà, plus concrètement elle sacralise le lien avec les villageois. En effet, les prénoms de Marie, Martin, Nicolas, Sébastien, Théodore donnés en signe de vénération, se retrouvent dans l’arbre généalogique de nombreuses familles conchoises.

La présence de l’art religieux dans la vallée est donc davantage qu’un simple acte culturel.

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Münster dans la vallée de Conches: Rue principale et Eglise, 1929 en stéreo

1929