Une fresque témoin

Une fresque témoin

Serge Zufferey
Pierre-Marie Epiney

Habitant de Loc/Sierre, l'artiste-peintre Serge Zufferey a peint cette fresque sur le mur du "Grapillon", l'ancien café de Loc/Sierre. Cet établissement public a été transformé en appartement en 1987.

L'actuel propriétaire de la maison, Georges-Alain Tavel, reconnaît des personnes dans cette fresque : l'instituteur du village, le propriétaire du café et un très bon client.

Le pressoir peint est toujours visible dans une cave du village. La fresque date de 1965, date vraisemblablement de la construction du café.

Jean-Daniel Bellon évoque ce souvenir sur son site :

A l’âge de 9 ans un événement va me donner le goût de l’expression picturale.
Un de mes oncles, m’a offert une boite de peinture de gouache.
Très rapidement le soir sur la table de la cuisine au son du crépitement du fourneau à bois j’esquisse mes premières peintures.
L’instituteur de l’époque remarque mon attirance et mon goût pour le dessin et la peinture .
Il m’envoie montrer mes dessins, chez Serge Zufferey, un artiste peintre habitant le village
Très intimidé, j’écoutai ses conseils et le regardais peindre.
Il m’arrivait parfois de l’observer à travers une petite fenêtre d’où s’échappait une odeur de térébenthine.
Oui je souhaitais devenir artiste peintre !

voir aussi cette toile de Serge Zufferey :

Petite biographie du peintre Serge Zufferey

communiquée par sa fille Colette Achoumi :

L’artiste peintre et sculpteur valaisan Serge Zufferey est né le 03.08.1935 à Muraz sur Sierre.

Après un apprentissage de peintre en bâtiment au début des années 50, il poursuit sa formation à l’Ecole cantonale des Beaux-Arts de Sion et obtient son diplôme en 1957.

Artiste aux talents multiples, il explore différentes techniques, comme la peinture à l’huile, le dessin à l’encre de Chine, le pastel, la peinture sur verre, la sculpture sur bois ou la fresque murale.

Portraits, paysages, armoiries de famille sont ses thèmes de prédilection.

Parmi les œuvres réalisées dans différents cafés de la région, citons celles du café de Mayoux (vers 1963), du café de Loc (vers 1965), de l’hôtel Moiry de Grimentz (combat de reines, vers 1968), du café des Noyers à Sierre (les châteaux de Sierre, 1975) et enfin celle de Vissoie (les reines à l’alpage, 1978).

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  • Colette Achoumi

    Merci d'avoir publié cette photographie d'une peinture de mon père. Je ne la connaissais pas. En 1965, je n'étais pas encore née.

    • Pierre-Marie Epiney

      Merci de votre aimable commentaire. Si vous avez des infos à me communiquer pour compléter le portrait de votre père, si vous disposez d'autres œuvres que je pourrais publier sur ce site, je suis preneur. Merci d'avance.

  • Colette Achoumi

    Bonjour, je possède une série de photographies de peintures et de sculptures, mais elles ne sont pas de très bonne qualité. J'aimerais bien pouvoir retrouver des photographies des autres peintures murales réalisées par mon père dans les années 60-80. Voici la liste : Carnotzet Portmann de Grimentz (vers 1963, homme jouant de l'accordéon), café de Mayoux (vers 1964, village de Mayoux), café de Grimentz (vers 1968, combat de reines), café des Noyers à Sierre (1975, les châteaux de Sierre), café de Vissoie (1980, reines à l'alpage). J'ai également une photographie de l'autoportrait réalisé à la fin de sa formation à l'Ecole des Beaux-Arts de Sion en 1957.

    • Pierre-Marie Epiney

      magnifique ! Il ne me reste plus qu'à essayer de faire la tournée des bistrots... et puis, volontiers pour un envoi de la photo que je pourrais joindre au dossier sur NH Me donnez-vous les droits de publier sur NH (à titre non lucratif bien sûr) ?

    • Colette Achoumi

      Oui, vous pouvez publier sans autre. Si vous voulez aussi publier la photo de l'autoportrait et une petite biographie, redites-moi comment vous transmettre ces documents. Merci pour votre aide et bonnes recherches.

  • Colette Achoumi

    A Mayoux le café s'appelle La Puchottaz et à Grimentz c'est le café de Moiry. A Vissoie, par contre, le café a semble-t-il était rénové et la peinture n'existe plus.