Deffe, ruban et badine zofingiens / 1823 à 1848

Deffe, ruban et badine zofingiens / 1823 à 1848

1900
Inconnu
Société de Zofingue Section neuchâteloise

Comme dans le dessin d'Auguste Bachelin, on retrouve les attributs du Zofingien, la deffe ou casquette blanche avec ruban rouge-blanc-rouge, brodée de fil d'or et de fil d'argent, ici au motif d'araignée, le ruban rouge-blanc-rouge, le Zirkel de la société et des feuilles brodés de fil d'or, la badine ou canne avec un pommeau en argent avec le Zirkel gravé et le vulgo de son propriétaire.

La section neuchâteloise de 1823 à 1832*

Malgré des aspirations démocratiques, les Zofingiens neuchâtelois de 1831 soutinrent l'ordre établi et pensèrent faire leur devoir en prenant la défense du gouvernement en place lors de la tentative révolutionnaire d'Alphonse Bourquin en septembre 1831. Si certaines sections comprirent cette démarche, d'autres, notamment celle de Lausanne demandèrent l'exclusion des Neuchâtelois. Se trouvant en porte-à-faux les étudiants de notre ville sortirent de la Société le 9 août 1832. La section neuchâteloise tomba pour la première fois.

La seconde société d'étudiants neuchâtelois, devenue seconde section de Zofingue 1836-1839*

Après quelques atermoiements, la société d'étudiants neuchâtelois put redevenir une section de Zofingue le 5 juin 1838.

La crise de 1839 et la période de 1839 à 1848*

En février 1839, les Neuchâtelois apprirent que le procès-verbal de la fête centrale les représentaient comme n'étant royalistes "que par devoir et pour la forme." Ils quittèrent donc la Société de Zofingue et reformèrent la Société des Etudiants neuchâtelois.

Cette société continua de correspondre avec le Comité central de Zofingue, mais également avec les Sociétés de Belles-Lettres de Lausanne et de Genève. La Société des Etudiants neuchâtelois changea de nom en Société de Belles-Lettres. A cette époque, il était parfaitement possible d'être membre des deux sociétés, car elles n'étaient point rivales.

En 1847, les Neuchâtelois furent encouragés à reformer une section zofingienne par un ancien président central. Le 14 novembre 1847, lors d'une votation au sein de la Société de Belles-Lettres, une majorité refusa d'entamer de nouvelles relations avec le Comité central de Zofingue. Ceux qui avaient voté pour Zofingue se réunirent le 17 novembre, ils étaient huit, décidèrent que les Neuchâtelois désireux d'entrer à Zofingue s'affilieraient à la Section de Vaud. Cela fut communiqué au Comité central et la Section de Lausanne. Cette décision aura une influence sur la troisième et dernière reconstitution de la Section neuchâteloise de Zofingue en 1859.

*tiré de l'ouvrage "Notes historiques et catalogue des membres" publié à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de la Zofingue neuchâteloise en 1973.

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Stéphane Thurnherr
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20 février 2023
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