Le Chalet des Bains, une des dépendances de la Pension-Hôtel de la Dent du Midi, avant 1900
Le Chalet des Bains, une des dépendances de la Pension-Hôtel de la Dent du Midi, avant 1900
Une nouvelle pièce à ajouter à l'historique de la station de Champéry à l'aube de l'essor touristique de la fin du XIXe s. C'est encore une fois grâce à la collaboration avec la Médiathèque de Valais -Martigny que cette image est disponible sur NotreHistoire.On peut lire dans le Journal illustré des stations du Valais de 1903 une présentation alléchante de la station que je ne résiste pas à citer...
Champéry est un beau village où l'on trouve tous les perfectionnements et toutes les facilités désirables , télégraphe et téléphone, lumière et chauffage électrique, sources abondantes sous haute pression, système du tout à l'égout, établissement des bains, salon de coiffure, beaux magasins. Un docteur et un pharmacien sont en résidence et les malades ont en outre à leur disposition une source d'eau sulfureuse, alcaline et lithinée d'une grande efficacité.
Sur la photographie ci-dessous, du lyonnais Paul Duseigneur, datée entre 1855 et 1875, le Chalet des Bains est bien visible, en dessous de la Pension-Hôtel de la Dent du Midi et sa dépendance. L'Eglise St Théodule n'a pas encore été transformée.
Dès les débuts de la Pension-Hôtel de la Dent du Midi (1857), la source de Seumon, sur la route de Planachaux a été exploitée pour répondre à la demande touristique. Arthur de Claparède, dans son livre Champéry, le Val d'Illiez et Morgins, situe la source au-dessus du pont traversant le Seumon, affluent de la Vièze, sur le chemin menant au col de Coux. Elle n'était pas ferrugineuse comme l'etait l'Eau rouge de Morgins, mais sa teneur en soufre était élevée, on lui attribuait divers effets bienfaisants qui attiraient les visiteurs. Des cures étaient organisées à l'Hôtel, une fois par semaine. L'eau était acheminée par tonneau de 100 litres monté sur un char puis mis en bouteille.
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