Île de Ratonneau
Île de Ratonneau
L'Île de Ratonneau fait partie de l'Archipel du Frioul, dans la Baie de Marseille.L'Île d'If est la plus proched'où l'on aperçoit l'Île de Ratonneau et plus au SE celle de Pomègues. Le photo montre l'extrémité N-W de l'Île de Ratonneau, le Fort de Ratonneau dominant l'île, la calanque St Estève et l'Hôpital Caroline (1828).Tout à gauche apparaît une partie du port de Dieudonné, construit au XIXe s. entre la digue de Condorcet partant de Ratonneau et la digue de Berry, cette dernière reliant les 2 îles.
L'Hôpital Caroline et la calanque St Estève
Ces deux photographies a été prises par Pierre Auguste Chappuis pendant le voyage qu'il fait avec Suzanne à la Côte d'Azur, avant le début de la guerre 14-18
L'historique de L'archipel du Frioul est intéressant.Sa position, à quelques encablures du Vieux-Port, lui a de tout temps conféré unrôle militaire stratégique soit pour défendre soit pour attaquer la cité phocéenne : César, Alphonse V, Charles Quint y établirent leur base pour assiéger la ville. A partir du XVIIème siècle, l'isolement insulaire et la multitude de calanques protégées et accessibles conduisent Marseille à utiliser ce site pour la mise en quarantaine des navires venant d'Afrique et d'Orient. En 1627, l'anse de l'île de Pomègues devient port de quarantaine et l'île est interdite d'accès. En 1821, l'épidémie de fièvre jaune impose l'aménagement de nouveaux dispositifs sanitaires sur le Frioul. Une digue reliant les îles de Pomègues et de Ratonneau est alors construite, permettant la réalisation d'un vaste port de quarantaine. En complément, un lazaret (Établissement où s'effectue le contrôle sanitaire, l'isolement des voyageurs susceptibles de maladies contagieuses), l'Hôpital Caroline, est édifié en 1828 selon les plans de Michel-Robert Penchaud (1772-1833), architecte de la Ville de Marseille, selon le plan ci-dessous
Pour en savoir un peu plus sur cet ensemble surprenant
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.