Dans les années 1960, le Val d’Anniviers s’ouvre à la diversification économique. Comme les travaux des champs ne nourrissent plus suffisamment les Anniviards, on imagine une petite industrie à Vissoie : ce sera un atelier d’horlogerie qui attire une cinquantaine de personnes. Il est dirigé par Jean-Louis Kittel, frère d’Urbain. Ce travail offre une alternative intéressante aux gens de la vallée et leur permet d’éviter l’exil en plaine.

Malheureusement, et l’analyse d’Urbain Kittel le montre : ce modèle n’a pas vraiment fonctionné et bientôt la maison mère rapatrie ses activités dans le Jura.

Voir aussi ce merveilleux reportage de la télévision suisse romande en 1967 dans le cadre de l'émission "Horizons" :

L'atelier de Vissoie

20 mars 1967