Repérage
Oona Chaplin à Crans, entre élégance à l’américaine et tradition

Oona Chaplin à Crans, entre élégance à l’américaine et tradition

1956
Médiathèque Valais - Martigny

Charlie Chaplin est une véritable incarnation du cinéma hollywoodien du 20ème siècle. En Suisse, nous le connaissons notamment en raison de son installation au manoir de Ban à Corsier-sur-Vevey en janvier 1953. Après des moments de vie complexes, l’artiste se réfugie dans ce coin de paradis vaudois pour échapper au maccarthysme qui sévit aux Etats-Unis. Accompagné de sa femme Oona, avec qui il est marié depuis 1943, il va pleinement investir ce domaine pour y voir évoluer ses huit enfants. Oona fut la quatrième et dernière femme de Charlot, de 35 ans sa cadette. Discrète et élégante, elle consacra sa vie entièrement à la famille Chaplin dès l’arrivée en terres helvétiques.

Le couple se plaisait à se dérober à sa propriété temporairement en visitant d’autres recoins de Suisse, notamment le Valais. Ils aimaient spécialement faire des découvertes culinaires. Ici, Oona se voit servir une généreuse raclette directement à l’assiette. Son air témoigne d’un certain intérêt pour cette tradition. Quant à son fils Michael, il regarde les opérations se dérouler d’un œil un peu plus perplexe…

Elysa Pellegrino

© Charles Dubost, Treize Etoiles, Médiathèque Valais - Martigny

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
  • Renata Roveretto

    Bonsoir,

    Oui c'est drôle comme les célébrités se font remarquer et traiter. Et oui c'est ce quelque chose que je n'avais jamais bien comprise et je m'en rend compte au fil du temps de plus en plus souvent. Comme aussi dans d'autres fréquentations je m'étais un soir retrouvée avec quelques membres de la famille Chaplin et leurs ami(e) s dans un appartement de grand luxe à Territet. Oui, mais rien ne m'aurais faite sentir qu'ils étaient différents aux autres personnes de tout bords. Ils étaient très aimables et on avait passés une soirée en toute simplicité dans une ambiance très joyeuse et surtout très libre au point que j'avais presque oubliée qui ils étaient au yeux d'autrui. Et c'est ce que souvent des gens comme eux souhaite. C'est à dire le droit d'être humain sans se faire importuner

    Amicalement Renata

13 mars 2024
53 vues
3 likes
0 favori
1 commentaire
2 galeries