Repérage
Un DC3 à Lausanne

Un DC3 à Lausanne

18 octobre 1986
André Groux
Albin Salamin

Un magnifique DC3 américain en visite à Lausanne Blécherette. Un avion mythique des années d'avant et d'après guerre dont la construction débuta en 1936.


Dommage, nous n'avons pas l'immatriculation complète de cet avion!

© Collection particulière de André Groux, Lausanne

Près d'un millier d'heures de travail ont été nécessaires pour restaurer le DC-3 stationné depuis cet été à la Blécherette. Samedi, à 15 h, le prestigieux appareil s'envolera à destination de Sion, son futur port d'attache. Aux commandes, Marc Bajard, un pilote de ligne Ire classe et instructeur sur DC-3. Pari gagné Le poste de copilote sera occupé par le Zurichois Von Arx. Comme passager, le patron de l'avion qui a entrepris de sauver cette « Rolls- Royce du ciel », M. Beat Wertli. la tête d'une entreprise spécialisée dans l'aéronautique, il a gagné son pari : redonner au DC-3 son allure d''origine tout en l'équipant des installations électroniques de commandes et de radio répondant aux sévères normes européennes. Une restauration menée avec un impressionnant souci du détail. Plus de 50 000 francs ont été investis dans l'entreprise. Depuis 1944 On peut rappeler que ce DC-3 a été mis en service le 26 juillet 1944. Il offre dix places fauteuils et deux canapés de cinq places chacun. Il a une autonomie de vol de 8 heures et demie et sa vitesse de croisière est de 270 km/h. Son niveau de vol se situe entre 2000 et 4000 mètres d'altitude.

24Heures 17/10/1986 Scriptorium BCU (Yannik Plomb)

Après un lifting l'aérodrome lausannois de la Blécherette, le célèbre bimoteur reprend du service

Curieuse trajectoire que celle des Douglas DC-3. de Conçus l’origine comme des avions transport troupes de combat comme en 1944 pour débarquement en Italie les voilà bombardés coucous de plaisance. Pour le plus grand plaisir des nostalgiques des débuts de l’épopée aérienne moderne. Désormais, ils auront le loisir de voler dans l’un des mille DC-3 encore en service. La compagnie suisse, Dream Air s’est procuré fin juillet, aux Etats-Unis, un exemplaire, de cette Volkswagen des airs. Après plus de mille heures de travail de restauration la Blécherette, il s’est envolé hier pour Sion, son nouveau port d’attache. Zinc de légende L’histoire de ce zinc est une légende, proche du mythe. L’ancien propriétaire de ce DC-3, Philip K. Wrigley; fabricant de chewing-gum, l’a utilisé durant trente-deux ans pour son plaisir, décollant de son île privée au large de Los Angeles. Nous le louons avec son pilote la compagnie US Dream Air Inc. et le mettons la disposition dans du public cadre pour d’époque des vols de plaisance, explique son nouveau propriétaire, Beat Wertli. Ce dernier fait subir un lifting approfondi à ce taxi qui ne compte que trois mille heures de vol. Les plus grands spécialistes se sont affairés autour de l'appareil : MM Béguin, le docteur DC3 venu de France s'est occupé des moteurs étoilés. Tandis que l’intérieur était restauré dans le style luxueux des années quarante par M. B. Volet, un ébéniste lausannois. 250 francs l'heure Aux commandes, pilote du bimoteur, Marc Bajard, un pilote de ligne 1ère classe et instructeur, un DC-3. L'étape sédunoise sera pour moi presque des vacances », dit-il, après avoir le passé de quatre ans en Afrique, pour le compte de compagnies pétrolières de l’ONU au Tchad. Et d’ajouter. J'ai été le dernier pilote civil à partir lors de l’arrivée l’armée libyenne. Prix d’un vol en DC-3 ? 250 francs l’heure si les vingt places de ce taxi des airs sont occupées. Le matin 19 octobre 1986 Scriptorium BCU

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  • Renata Roveretto
  • Yannik Plomb

    Son immatriculation est N 64 784 !

    Son décollage n'a pas passé inaperçu, samedi à l'aérodrome de la Blécherette. De nombreux admirateurs s'étaient en effet rassemblés sur la piste pour voir s'envoler l'un des appareils des plus prestigieux de l'histoire de l'aviation, le DC-3. Ce vétéran des airs a été entièrement restauré. Le N 64 784 a connu une carrière, mouvementée. Il a d'abord servi au transport des militaires avant de devenir l'avion privé du roi du chewing-gum. A la mort de ce dernier, le DC-3 a été acquis par un magnat du pétrole avant d'être revendu à une société américaine, tombée en faillite par la suite. C'est finalement la compagnie US Dream qui l'a racheté. Sur initiative de M. Welti, l'avion a été ramené en Suisse. Désormais il est stationné à Sion où il est à disposition pour des vols de plaisance. 24 Heures 20 octobre 1986 Scriptorium BCU

    Il n'a rien à voir avec le Breitling DC3

  • Renata Roveretto

    Cher monsieur Yannik Plomb

    Merci pour vos précisions rentrants parfaitement dans cette histoire. Et malgré je vais aux lieu de faire le tri, laissé les liens posées lesquels raconte aussi un bout de l'histoire de l'aviation bien intéressant

    Amicalement Renata

Albin Salamin
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1 juillet 2013
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