J. Haydn, Hob VIIa: 4, S. Gawriloff, Orch. symph. Radio Genève, Pierre Colombo
J. Haydn, Hob VIIa: 4, S. Gawriloff, Orch. symph. Radio Genève, Pierre Colombo
**Joseph HAYDN, Concerto pour violon No 4 en sol majeur, HOB VIIa:4, Saschko GAWRILOFF, Orchestre Symphonique de Radio-Genève, Pierre COLOMBO, MMS-2230
Les concertos de Haydn - qui sont restés connus jusqu'à aujourd'hui - sont des pièces de jeunesse, que Haydn n'a toutefois jamais renié, bien au contraire: par leur style brillant, galant, ses concertos pour violon étaient à l'époque très populaires, et le sont restés jusqu'à aujourd'hui, bien que n'étant toutefois aujourd'hui qu'assez peu souvent joués.
Les concertos pour violon de Haydn, nettement influencés par les concertos italiens, sont instrumentés pour cordes seules, leurs mouvements extrêmes sont dans la forme de ritornello popularisée par Vivaldi, tandis que leurs mouvements lents sont surtout des ariosos vivaldiens ornés, destinés aux solistes soutenus par les cordes.
Ce concerto pour violon en sol majeur a probablement été composé au début des années 1760 pour le violoniste Luigi Tomasini, qui était à la tête de l'orchestre privé de la famille Esterhazy, à Eisenstadt (à l'est de Vienne, près de l'actuelle frontière hongroise), où Haydn fut nommé Maître de Chapelle adjoint en 1761, par le prince Paul Anton Esterhazy.
Une courte description extraite du texte publié au verso de la pochette du disque MMS 2230:
"[...] Das Werk entfernt sich im Aufbau und in der Behandlung von Soloinstrument und Begleitung kaum von der in Italien ausgebildeten Form. Der ursprüngliche, barocke Concerto-Charakter, die Gegenüberstellung verschiedener Klangkörper, der Wettstreit verschiedener Instrumente, ist in der Abwechslung von Tutti und Solo gewahrt.
Innerhalb der Solostellen tritt das begleitende Orchester völlig zurück: lediglich werden einzelne Phrasen des Soloinstrumentes durch kurze, hervortretende Tonfolgen des Orchesters getrennt, wie beispielsweise am Ende des zweiten und des vierten Taktes nach dem Soloeinsatz im ersten Allegro.
An den Phrasen selbst beteiligt sich das Orchester in den Solopassagen nur ganz selten, etwa kurz vor dem zweiten Tutti des ersten Satzes, wo die Orchestergeigen ein selbständiges Motiv (im Dreiklang absteigende Triole, dann aufsteigend punktiertes Achtel und zwei Zweiunddreissigstel) vortragen, das nur von der Sologeige beantwortet wird.
Volles Orchester und Soloinstrument verwenden grundsätzlich dieselben Themen. Jeder der drei Sätze bringt zu Beginn das thematische Material vor, das vom Solisten aufgenommen und verarbeitet wird. Diese Verarbeitung kann nicht eigentlich als Entwicklung der Themen angesehen werden, sie besteht vielmehr in variationsähnlicher Auszierung und Weiterführung im Passagenwerk, womit dem Anspruch nach virtuoser Demonstration Genüge geleistet wird. An die Stelle der Entwicklung der Themen, worunter wir Veränderungen verstehen, die sie in neue Zusammenhänge setzen, tritt hier vor allem die Einführung neuer Tonarten. Dies wirkt, zusammen mit der scharfen Trennung von Tutti und Soli, stärker gliedernd als die Verwendung neuer Motive und Themen, da diese ihrem Charakter nach nicht als verschiedenartig empfunden werden. So heben sich in allen drei Sätzen die Mittelteile in e-moll (im Adagio entsprechend in a-moll) durch die Tonart ab, nicht durch ihre Themen. [...]" citation extraite du texte de Ernst Lichtenhahn publié au verso de la pochette du disque MMS 2230.
Pierre COLOMBO enregistre cette oeuvre avec un orchestre nommé "Orchestre Symphonique de Radio-Genève", très probablement formé de musiciens de l'Orchestre de la Suisse Romande. Le violoniste Saschko GAWRILOFF en est le soliste, une interprétation splendide!
Difficile de dater exactement cet enregistrement. Il parait d'abord sur le disque Musical Masterpiece Society MMS 2179, puis est repris - entre autres - sur ce disque MMS 2230.
De par la numérotation du disque de la première parution - le MMS 2179 - il s'agit d'un disque publié au plus tard en 1960, mais il est fort possible que cet enregistrement ait été fait quelques années plus tôt déjà: c'est probablement un des premiers enregistrements de Saschko Gawriloff en soliste pour le disque, avec les MMS 2079 (Bach, BWV 1043 et 1044, Walter Goehr), 2106 (Mozart, KV 250, Julius Patzak), 2164 (Vivaldi, Quatre saisons, David Josefowitz) et 2167 (Vivaldi, Op. 3 L'Estro Armonico, Walter Goehr).
Mon exemplaire est dans un état général superbe, à part les deux dernières minutes du premier mouvement: j'ai fait de mon mieux pour les réparer, et - sans vouloir me vanter... - suis assez content du résultat! Heureusement que le disque est en mono et que les plus méchantes griffures n'étaient en grande partie que sur un côté du sillon - bien entendu pas toujours sur le même côté du sillon, ce serait trop facile à restaurer...
À noter que ce disque a été gravé et pressé en Suisse, chez Turicaphon, formellement reconnaissable au sigle 'TU' sur l'étiquette et gravé sur le disque avec la désignation de la matrice.
L'enregistrement que vous écoutez...
Joseph Haydn, Violinkonzert in G-Dur HOB VIIa:4, Saschko Gawriloff, Orchestre Symphonique de Radio-Genève, Pierre Colombo, MMS-2230 (1. Allegro moderato 09:43, 2. Adagio 06:29, 3. Allegro 04:19)
MMS-2230 PT 1 TU MMS 2179 PT2 -1A -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair, des réparations manuelles -> MP3 320 kbps, le tout effectué par moi-même: l'enregistrement est donc de ce fait libre de droits d'autres personnes ou sociétés, le disque étant paru pour la première fois il y a plus de 50 ans, et le compositeur et autres ayants droits décédés il y a plus de 70 ans.
L'enregistrement peut être aussi téléchargé sur la page suivante de mon site, en format FLAC (donc comprimé sans pertes):
--- va être complété ---**
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