L'enterrement et la tombe du Général Henri Guisan

L'enterrement et la tombe du Général Henri Guisan

10 mai 2013
Martine Desarzens
Martine Desarzens

Le Général Henri Guisan est mort le 7 avril 1960 à l'âge de 86 ans.

Voir le film des archives;http://www.notrehistoire.ch/photo/view/54023/?msg=photoUpdateSuccess

On trouve la famille Guisan dès le XVème siècle dans le canton de Vaud. Les Guisan, châtelains d'Avenches, seigneurs de Donatyre et d'Oleyres durent céder leurs biens et leurs charges à Leurs Excellences de Berne au moment de l'occupation du Pays de Vaud. Par sa mère, Henri Guisan descend des châtelains de Beaufort en France, famille huguenote émigrée en Suisse à la Révocation de l'Edit de Nantes en 1685. Devise de la famille de Henri Guisan, bourgeois d'Avenches : « It recte nihil timet » (Le juste n'a rien à craindre).

Henri Guisan voit le jour le 21 octobre 1874 à Mézières, Vaud où son père exerce la profession de médecin de campagne.

En 1893, il obtient le baccalauréat ès lettres après avoir fréquenté le collège classique cantonal et le gymnase à Lausanne. Membre de la Société d'étudiant de Zofingue, il entreprend des études de médecine qu'il abandonne bien vite pour s'orienter vers l'agronomie. Dès 1897, il exploite un domaine agricole situé à Chesalles sur Oron et fonde un foyer en épousant Mary Doelker.

Le Centre Général Guisan est situé à Pully à proximité de Lausanne, dans un parc d'une superficie d'un hectare au bord du Leman. C'est un lieu privilégié de rencontres, d'études et de mémoire.

Sous le nom de Verte Rive, la propriété fut la demeure, jusqu'à son décès en 1960, du Général Guisan, commandant en chef de l'Armée suisse pendant la Deuxième Guerre mondiale 1939-1945

Propriété de la Confédération Suisse depuis 1971, Verte Rive est aujourd'hui un centre géré par une association de droit privé.

Texte et images tirés du site du Général Guisan.

Enterrement du Général Guisan voir ;http://www.rts.ch/archives/tv/divers/3449059-l-enterrement.html

Lire le commentaire en lien avec le document vidéo ; Ils sont rares, dans une vie, les événements qui vous impriment une marque. Oui, je me souviens très bien, c'était… le jour où Kennedy est mort, le premier pas sur la Lune, l'attentat contre le pape, l'enterrement du Général Guisan. Le 12 avril 1960, les actualités retransmettent la cérémonie. Des porte-drapeaux sur la place du Palais de Rumine, puis le cortège funèbre traverse Lausanne, le cheval du Général suit le corbillard. Tout semble arrêté, même les curieux aux fenêtres n'osent pas trop se pencher, de peur d'une impolitesse qui gâcherait le sérieux du moment.

Au cimetière à Pully, la cérémonie devient plus simple mais elle garde les marques de la solennité, avec cet étonnant contraste: on tire la salve d'honneur, mais on libère aussi avec une pince les attaches de l'épée et du képi posés sur le cercueil; il aurait beau fait qu'un coup de vent enlève tout ça… On se presse autour de la tombe, des visages anonymes, des attitudes retenues, il y a de la curiosité, peut-être, dans ces poses, du respect, certainement. De la reconnaissance aussi. L'action du Général Guisan pendant le Deuxième Guerre mondiale était alors unaniment reconnue, indiscutable. C'est un père que l'on met en terre, en ce 12 avril 1960. Et ceux qui sont là n'ont pas pour habitude de contester l'autorité du père.

Photo Anne-Marie Martine-Zürcher, que je remercie.http://www.notrehistoire.ch/photo/view/37153/

Ce monument a été exécuté par le sculpteur Edouard-Marcel Sandoz, alors âgé de 79 ans.

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Martine Desarzens
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10 mai 2013
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