Voyage de noces_6_Quiberon
Voyage de noces_6_Quiberon
Le voyage de noces se poursuit sur la presqu'île de Quiberon, caractérisée par une côte sauvage à l'ouest. Ma mère, Renée Flohr,les pieds dans l'eau, se trouve sur la côte est.
Un voyage de dix jours, du 14 au 24 juillet 1938..
Quelques jours à Paris, puis visite du Mont-St-Michel, étape à St-Malo.
Traversée de la Bretagne en direction de Carnac et Quiberon.
Rencontre avec le peintre Ernest Guérin.
Retour à Genève en passant par la vallée de la Loire : Nantes, et les châteaux d’Azay le Rideau et de Chenonceaux. Un an plus tard, c’était la guerre… Une petite fille venait de naître, en juillet 1939. Albert, de nationalité française, fut mobilisé dans la Ligne Maginot.
Ayant vécu bien des vicissitudes dans leurs années de jeunesse (grande dépression de 1929, guerre), ils ont toujours gardé de ce voyage de noces un souvenir inoubliable. Ma mère n’avait jamais voyagé hors de Suisse. Mon père, oui, par obligation. Il avait fait son service militaire à Montpellier et au Mont-Valérien à Paris et lors de la grande dépression, il avait dû chercher du travail hors de Suisse et en avait trouvé à Lyon et à Bourgoin, dans l’Ain.
Carte postale écrite le 22 juillet 1938 et envoyée à la famille d'Albert.
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.