Repérage
Fenaison dans les Hauts de Champéry

Fenaison dans les Hauts de Champéry

1933
Pierre Auguste Chappuis
Succession Pierre Auguste Chappuis et Photo Elysée Lausanne

Fenaison dans les Hauts de Champéry, les faneurs: tante Rose (Grenon) avec la fratrie des Perrin, Marcelin, Adolphe, Marie Agathe, Marius et Adelin. La ceinture maintient à portée de main le "cova " .

Le cova est un étui de bois tourné ou de corne que le faucheur accrochait à sa ceinture et où il gardait sa molette, sa pierre à aiguiser, trempant dans de l'eau. Il faut savoir qu'avant l'arrivée des faucheuses mécaniques, moissons et fenaisons se faisaient à la faux et que tous les quart d'heures, il fallait refaire le fil de la faux d'une caresse de la molette humide.Ce terme est attesté par plusieurs glossaires de patois romands, (VS, Ardon: covae, FR: kôvê s.m. VD). En Savoie, on trouve cofi s.m., cofié govié, gofi, écofié. Dans certaines régions de France cet objet s'appelle coffin du lat, cophinus, dérivé du grec cophinos: panier corbeille, qui a donné notre couffin après avoir transité par l'arabe quffa.(forum des babéliens)

Photographie de famille à la demande de Pierre Auguste Chappuis.

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  • Claire Bärtschi-Flohr

    Beau témoignage, merci. Mon père fauchait notre jardin à Genève et il avait en effet un étui dans lequel il gardait sa pierre à aiguiser. Mais je ne me souviens pas du nom qu'il lui donnait.

  • Philippe Chappuis

    oui, ce sont des belles images, de quelqu'un qui s'est senti proche de cette grande famille, de leur labeur qui lui était si familier; toute une série de gestes conversant avec l'objet, le faneur, le faucheur, c'est comme le patineur, c'est d'une grande élégance et entre des mains expertes très efficace, bonne après midi dans votre beau jura qui verdit