Repérage
Nyon, le port

Nyon, le port

Inconnu
M. Jacques Buvelot

Nyon le port après 1910

La barque de gauche, dont les voiles latines sont roulées, est une cochère. Les cochères chargeaient en cale, mais leur avant et leur arrière pouvaient être pontés. L'autre barque est un brick ou brigantin. On est en train d'y amener une cargaison de bois, sans doute à destination de Genève. Les planches qu'utilisent les "bacounis" pour passer avec leurs brouettes de la rive au pont de la barque sont encore en place, sur leur chevalet.

Extrait de "La Côte au bon vieux temps"

Texte de M. Jacques Buvelot

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  • Michel Bel

    A mon avis c’est le déchargement, qui s’opérait toujours par la poupe; gouvernail enlevé, pour qu’il ne talonne pas car calant plus bas que la quille. De cette façon on diminuait la distance du chemin des brouettes. A l’arrière, la quille est ferrée sur 3 ou 4 mètres, pour permettre à la barque de talonner, ce qui évite les mouvements longitudinaux. A mesure que la barque s’allège de l’arrière, on diminue la distance en l’approchant du bord. À lège, la quille d’une barque est horizontale; chargée, le tirant d’eau à l’avant peut atteindre 2 mètres, le double de l’arrière, excluant une approche latérale du quai, qui endommagerait les bordés des bouchins. Le chargement aux carrières de Meillerie est latéral, car il y’a du fond, vu que la falaise finissait dans le lac. Le chargement était plus rapide, puisque 5 plateaux étaient installés de front; les carriers amenaient la cargaison sur le bateau.

Rémy Glardon
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2 août 2019
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