Un été à l'alapge
Un été à l'alapge
Le bonheur est-il sur l'alpage? Deux jeunes bergers passent leur été sur l'alpage à garder un troupeau de génisses. Leurs journées sont réglées sur la vie du bétail et le rythme du soleil. Pas d'électricité ni d'eau courante. La douche se prend dans le ruisseau, à l'eau froide. Les repas sont préparés par les jeunes et sont plutôt frugaux, du pain, du beurre, du fromage, parfois du riz ou des pâtes et comme boisson de l'eau des alpes ou du lait.
Peu de distraction si ce n'est de la musique sur leur poste de radio. Il faut dire qu'ils ont beaucoup de travail pour la traite, la fabrication du fromage et du beurre et, parfois, ils doivent soigner les animaux en l'absence du vétérinaire. Bien seuls là haut, avec seulement la visite de quelques chamois et marmottes, ces deux enfants sont heureux de leur vacances d'été, sans les adultes, maîtres de leur journée, sans confort, dormant sur la paille mais profitant de l'air pur des alpes, du paysage et de la flore alpestre. Un autre bonheur!
Je me souviens très bien de ce documentaire lorsqu'il a été diffusé à la télévision. Je n'avais pas encore 10 ans, mais il m'avait profondément marqué. J'idéalisais certainement cette vie de liberté en montagne et j'enviais ces deux garçons, moi qui vivais dans une grande ville. Pendant très longtemps, lorsque j'entendais la chanson de Salvatore Adamo, je l'associais à certaines images de ce très beau film.
Ah nostalgie, quand tu nous tiens... Oui, la nostalgie a ce pouvoir unique de nous transporter dans le passé, de raviver des souvenirs et des émotions profondes. C'est comme une douce brise qui nous ramène à des moments précieux de notre vie.
Cher monsieur Richard Mesot
Ayant eu vécu enfant dans une région montagneuse et pu participer aux travaux des paysans de montagne je ne vois pas en quoi vous auriez idéalisé ce genre de vie. Car bien que souvent très rude il n'y a pas de plus belle, de plus vraie vie sur terre encore et toujours de nos jours, du moins en mes sentiments. Et il y a peu de temps j'ai apprise avec grand plaisir que mes plus beaux souvenirs d'enfances sont restés fidèlement partagés encore de nos jours avec mon frère et ma soeur, c'est à dire ceux de nos petits coup de mains donnés aux gens de ma famille autour des fermes et sur l'alpage
C'est bien plus la vie dans les villes qui a été trop longtemps idéalisée
Amitiés Renata
Un gosse de 8 ans levé à 3 heures du matin pour conduire sa vache de l'autre côté de la vallée, dans le Val d'Anniviers, à Zinal : notrehistoire.ch/entries/0wBe7...