Vers le camps d'internement
Vers le camps d'internement
Après l'arrêt à l'hospice pour se reposer et se restaurer, la troupe se met en marche vers Bourg-Saint-Pierre puis vers les camps d'internement en plaine. Ils vont rejoindre les nombreux réfugiés civils, ceux qui ont pu passer la frontière, acceptation dépendante de l'interprétation par l'officier de service des choix de la Berne fédérale.
Maurice Chappaz au Saint-Bernard en 1943 disait: " des ordres de police, petits papier envoyés par des bureaux, instructions non signées, sans l'aval d'une hiérarchie militaire précise, variant de trois jours en trois jours, parfaitement aberrantes"
Il y avait même souvent désaccord entre les douaniers et l'armée.
A propos de ces troupes allemandes, il faut rappeler qu'en juin 1940, le 45è corps d'armée français, encerclé par les troupes allemandes, a été autorisé à pénétrer sur le territoire suisse. Des milliers d'internés!
Les militaires internés en Suisse sont considérés comme des réfugiés, en fonction de la convention de La Haye et ils bénéficient d'un droit d'asile, pas toujours accordé aux civils.
Source: Les réfugiés en Valais, 1939-1945 Par :
- Société d'histoire du Valais romand
- Musée de Bagnes, Le Châble
- Médiathèque Valais- Martigny
Édition: Bulletin annuel de la Société d'histoire du Valais romand
© Luc Saugy
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