Dames du téléphone
Dames du téléphone
De passage à la fête du livre à Saint-Pierre de Clages, j'ai eu la main heureuse en tombant sur cette image montrant des dames du téléphone à Sierre. J'ai le plaisir de vous la partager.
Charly Arbellay, ancien journaliste et grand connaisseur du Valais, m'apprend que cette photo représente le central téléphonique de l’hôtel château Bellevue reconnaissable au style de fenêtre.
Selon Larousse à cette page, "Le principe de la commutation [du central téléphonique] est le suivant : chaque ligne d'abonné aboutit sur le panneau vertical d'une table d'opératrice et est desservie par un joncteur, le jack, et une lampe d'appel. Quand le demandeur décroche, un courant alternatif est envoyé jusqu'au bureau téléphonique, et la lampe d'appel s'allume. Pour entrer en relation avec l'abonné, l'opératrice établit une liaison électrique en enfonçant entre les deux lames-ressorts du joncteur une fiche qui se trouve à l'une des extrémités d'un cordon souple appelé dicorde. L'autre fiche du cordon est enfoncée dans le joncteur de l'abonné appelé. S'il répond, l'opératrice met les deux abonnés en communication. Depuis la mise en place de l'automatique en 1925, seules certaines installations comportant un grand nombre de postes utilisent encore le système manuel."
Voir aussi
Très intéressant, merci Pierre-Marie ! Que de changements depuis le siècle dernier...
Pourriez-vous me passer le 22 à Asnières ?
Le retour de Fernand Raynaud ?
Bravo, je ne savais pas. Quand j’avais 12-13 ans en 1954-55 je devais aider mon père à la Coop de Rechy. Nous avions le seul téléphone du quartier et je passais mon temps à aller chercher les habitants qui recevaient un appel. Assez souvent les interlocuteurs ajustaient leur voix à la distance que l’appel devait parcourir! Adieu la confidentialité .
J'aime beaucoup lorsqu'un document appelle des réminiscences auprès des visiteurs du site et surtout lorsqu'ils ont le souci de le partager. Notrehistoire prend alors tout son sens. Merci Danielle.