Collège de l'Ouest_La Chaux-de-Fonds_685
Collège de l'Ouest_La Chaux-de-Fonds_685
collège de l'Ouest à La Chaux-de-Fonds "1885-1901 Construction des nouveaux collèges de l'Abeille, de la Citadelle, de la Promenade, de la Charrière et de l'Ouest ainsi que de nombreuses maisons locatives, près de mille, soit env. 50 par année ".
source : inventaire suisse d'architecture 1850-1920 : villes
Grande époque de l'instauration d'une instruction publique obligatoire et gratuite :
Instruction publique :
in dictionnaire historique de la Suisse 16 août 2012 :
On entend par instruction publique d'une part les structures institutionnelles dans lesquelles peut être inscrit l'enseignement scolaire, d'autre part la transmission organisée de connaissances dans le cadre de celles-ci (Instituteurs). Dès le Moyen Age, la tâche incomba surtout à l'Eglise, jusqu'à ce que l'Etat prenne le relais au XIXe s. en imposant l'école obligatoire. Actuellement, la formation est un enjeu politique de première importance; elle représentait en 2007, avec environ 27 milliards de francs, 18,5% des dépenses totales des collectivités publiques en Suisse.
Un témoignage d'un ancien élève, Eric Monnier :
Aie ! Comment ne pas réagir à cette belle photo de la cour de "mon" école primaire. De 1955 à 1960, j'ai accompli mes 5 premières années d'école au Collège de l'Ouest et ai joué dans cette cour, qui donne sur la rue du Progrès (on y croyait encore !!!). En première et deuxième, l'institutrice était Madame Robert, je n'ai pas oublié sa sévérité, ni mes doigts sa règle lorsque je faisais des pâtés d'encre (puisée dans l'encrier encastré dans le pupitre) sur mes cahiers. En troisième, par contraste, j'ai eu Mademoiselle Theurillat, une toute jeune institutrice, pratiquant une pédagogie moderne et souriante. Mais je garde un souvenir particulièrement ému de mon maître de quatrième et cinquième, Monsieur Hauser, un de ces instituteurs qui vous marque à jamais, capable de vous saluer d'un "bonjour Eric, comment vas-tu, que deviens-tu ?" lorsqu' à vingt ans et plus, il me croisait sur le "Pod". La neige de la photo ravive le souvenir d'une de ses remarques : alors que je m'étais joint aux garçons pour bombarder les filles de boules de neiges, il m'avait dit : "Comment as-tu pu faire ça, Eric, toi qui aimes tant les filles ?" Depuis, je ne leur lance que des fleurs !!!
Aie ! Comment ne pas réagir à cette belle photo de la cour de "mon" école primaire. De 1955 à 1960, j'ai accompli mes 5 premières années d'école au Collège de l'Ouest et ai joué dans cette cour, qui donne sur la rue du Progrès (on y croyait encore !!!). En première et deuxième, l'institutrice était Madame Robert, je n'ai pas oublié sa sévérité, ni mes doigts sa règle lorsque je faisais des pâtés d'encre (puisée dans l'encrier encastré dans le pupitre) sur mes cahiers. En troisième, par contraste, j'ai eu Mademoiselle Theurillat, une toute jeune institutrice, pratiquant une pédagogie moderne et souriante. Mais je garde un souvenir particulièrement ému de mon maître de quatrième et cinquième, Monsieur Hauser, un de ces instituteurs qui vous marque à jamais, capable de vous saluer d'un "bonjour Eric, comment vas-tu, que deviens-tu ?" lorsqu' à vingt ans et plus, il me croisait sur le "Pod". La neige de la photo ravive le souvenir d'une de ses remarques : alors que je m'étais joint aux garçons pour bombarder les filles de boules de neiges, il m'avait dit : "Comment as-tu pu faire ça, Eric, toi qui aimes tant les filles ?" Depuis, je ne leur lance que des fleurs !!! Eric Monnier
Merci beaucoup pour ce témoignage ! Que de souvenirs marquants nous avons de notre enfance ! Et merci pour les filles !
Merci, oui que de souvenirs. Et ce soir, je suis bouleversé, car après avoir évoqué Monsieur Hauser, je me mets en tête de rechercher sa trace. je retrouve d'abord son prénom : Alfred, puis hélas son avis mortuaire (dans L'Impar, archives en ligne). Et voilà qu'il s'en est allé il y a tout juste 3 mois, le 19 décembre 2015, à 94 ans. Alors je tiens à lui rendre hommage en faisant miens les mots d'un article du même Impar, datant de 2001, lors de ses noces d'or avec Ruth, où il est écrit : "Alfred a enseigné durant 35 ans à La Chaux-de-Fonds. Son autorité naturelle, sa tendresse et son grand sens de la justice ont été unanimement reconnus." Eric Monnier