Mon arrière grand-mère
Mon arrière grand-mère
Galina Nikitina chante dans le quatuor "La rose qui fleurit", acte 3 d'Ivan Soussanine de Glinka.
Enregistré à Saint-Petersbourg: Maria Michailova (soprano), Galina Nikitina (mezzo-soprano), Andrej Labinsky (ténor), Lev Sibirjakov (basse).
Réédité en 1993 par Pearl "Singer of Imperial Russia, Volume IV".
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Quelle interprétation magnifique, ce duo me donne la chaire de poule d'émotion..... Accepteriez-vous de nous en dire un peu plus sur ces sublimes documents sonores ? Quels voyages....et quels trésors....
Internet permet quelques miracles... J'ai retrouvé cet enregistrement réédité. J'ai fait venir le CD (d'occasion) depuis le fin fond des Etats-Unis. L'autre enregistrement m'a été transmis par un collectionneur russe. J'en ai trouvé d'autres à la BNF mais je n'ai pas encore eu le temps de faire le nécessaire pour les obtenir.
Merci pour vos précieuses informations; ce duo me tire les larmes d'émotion...
Pardon, j'ai cru que c'était un duo....mais ce sont les voix de Galina Nikitina, mezzo- soprano et Maria Michailova, soprano qui sont si magnifiques et poignantes.
Il faut dire qu'à l'époque, le matériel d'enregistrement, les techniciens et l'orchestre étaient itinérants et les "studios" installés tant bien que mal dans des chambres d'hôtels... Pas évident, dans ces conditions, d'obtenir une bonne qualité sonore... Nos oreilles, gâtées par la technologie actuelle, ne sont pas habituées à distinguer les différentes voix dans les enregistrements de cette époque héroïque - mais avec un peu d'obstination on y arrive! Ce que vous dites à propos des voix me touche, parce que de mon côté, j'ai (évidemment) un peu de peine à être objective :)
Je crois que les enregistrements de l'époque se faisaient sur de la cire.... Je me souviens d'un disque 78 tours noir, trouvé dans le studio de mon père; ce disque datait de 1938 mon père et son frères violonistes interprétait une oeuvre italienne; bouleversant....ce disque est déposé aux archives de la Ville de Lausanne.
"Les séances d'enregistrements sont assez épiques et les orchestres sont réduits à quelques musiciens, les violons remplacés par des clarinettes ou des violons Stroh, où les cordes sont montées directement sur un diaphragme amplifié par un cornet, les contrebasses par un tuba, ce qui donne une sonorité bizarre à l'ensemble. Les voix passent plus ou moins bien -les masculines mieux que les féminines- à cause de la très faible bande passante, 250 à 2.500 Hz, à peine celle du téléphone, qui supprime toutes les fréquences aiguës, et le bruit de fond est très important, réduisant le rapport signal/bruit à 10 dB, alors qu'il est de 100 dB pour le CD !" - extrait de la page: http://www.questmachine.org/article/Histoire_de_l_enregistrement_sonore
Merci pour ces informations et le lien passionnant....
oui, c'est fantastique :)
écouter également : http://www.notrehistoire.ch/audio/view/1066/