Thérèse Chollet (1855-1888), la tante de Suzanne vers 1881

1881

Après son séjour vers 1877 à Schwerin in Meckenburg en Poméranie occidentale, voilà Thérèse Chollet en 1881 à Bucarest. Elle se rend à l'atelier de Franz Mandy, photographe de la cours royale, à la calea Victoriei, 21, à Bucarest.Carte de visite qu'elle adressera à chers Père et Mère, 5 août 1881.

Mais que fait Thérèse, à 26 ans**,** à Bucarest, en 1881 ? Et comment a-t-elle traversé l'Europe dans cette période troublée, difficile de se l'imaginer. En travaillant sur les cartons photographiques de la famille Chollet, il se pourrait qu'elle rejoigne une amie roumaine. On trouve une trace d'une famille Petruscu avec des photographies de leurs enfants réalisées chez le même photographe que celle de Thérèse, Franz Mandy.

Mme Petruscu et ses 3 filles, une amie roumaine de Thérèse Chollet

1881

M'interrogeant sur les relations de la société roumaine avec l'Europe francophone et la France en particulier, voici une ébauche de réponse:

"Durant la Renaissance et surtout à partir du XVIIIe siècle les boyards et les princes des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie ont des majordomes, secrétaires, précepteurs, cuisiniers, nourrices venus de France et influencés par l’esprit des Lumières ; la noblesse roumaine et la bourgeoisie des deux principautés commencent à devenir francophiles et francophones, phénomène qui culminera au début du XIXe siècle et perdurera jusqu’au milieu du XXe siècle ( dans Wikipedia réf. Andrei Oțetea (dir.), Istoria lumii în Date, éd. Enciclopedică, Bucarest, 1969)