Jean-Marc Richard (1ère partie): "je voulais faire de l'humanitaire, pas de la radio"
Jean-Marc Richard (1ère partie): "je voulais faire de l'humanitaire, pas de la radio"
Dans le cadre des 100 ans de la radio romande, notreHistoire.ch rencontre quelques-unes des plus grandes voix de la radiodiffusion suisse publique comme privée. Après Philippe Morax et Jean-Charles Simon, c'est au tour de Jean-Marc Richard, l'animateur historique de la RTS (Ligne de Cœur, Kiosque à Musiques, Les Zèbres...). Dans cette première partie, Jean-Marc revient sur ses premiers amours de radio, sa participation plus qu'active à Radio Acidule à Lausanne. Il venait du rock, de l'alternatif, de la rébellion lausannoise née au Cabaret Orwell puis cultivée à la Dolce Vita où il figurait comme "dirigeant", ou plutôt comme porte-parole médiatique et pas spécialement comme gestionnaire administratif. Donner la parole aux gens à la radio était son but, sans perdre cette passion pour la musique, la preuve avec une émission nommée "Banane rock". Sa dimension plurielle le fait aller vers la présentation de journaux d'info, le soir ou la nuit, les émissions avec les communautés étrangères, le commentaire sportif sans y connaître grand chose au début... "L’animateur doit pouvoir tout faire" dit Jean-Marc. "Il doit faire en sorte que les grands courants de la société soient compris par les auditrices et auditeurs." Près de quarante ans après ses débuts sur les ondes, Jean-Marc n'a pas bougé d'un doigt de pied dans sa profession de foi. La deuxième partie de cet entretien est à écouter ici.
Photo de Jean-Marc Richard début des années 80 (Copyright RTS)
Images modifiées ou générées par l'IA
Depuis peu, l’intelligence artificielle arrive dans nos vies, pour le meilleur comme pour le pire. Elle permet de déflouter, coloriser et optimiser les témoignages historiques parfois de manière bluffante. Dans ce contexte, notreHistoire.ch et sa webédition a pris position pour défendre l'authenticité et la sincérité des documents publiés sur la plateforme.