C'est fascinant de voir comment des événements historiques comme le Centenaire de la création du Canton de Vaud a inspiré la création artistique et culturelle. Ces œuvres semblent être le reflet d'une époque où la culture était perçue comme un moyen de renforcer l'identité régionale et de promouvoir la cohésion sociale. La pièce "La Dîme" de René Morax, en particulier, semble avoir joué un rôle significatif dans cette dynamique, en contribuant au succès de la Fête des vignerons de 1905 et en inspirant la création ultérieure du Théâtre du Jorat.

Il est intéressant de noter la volonté de créer un théâtre populaire qui dépasse les standards bourgeois de l'époque. Cela témoigne d'une aspiration à rendre la culture accessible à un public plus large et à promouvoir une forme d'expression artistique qui soit en phase avec les aspirations et les valeurs du peuple.

Ces initiatives reflètent également une époque où la philanthropie et l'engagement culturel étaient considérés comme des éléments essentiels de la construction et du renforcement de l'identité nationale et régionale. En célébrant les réalisations passées et en investissant dans la création artistique, la société cherchait à se doter d'un socle culturel solide et à renforcer le lien entre les individus et leur communauté.

Cette pièce historique en quatre actes est jouée par des amateurs du village qui aménagent une salle des fêtes de 1’200 places dans le hangar aux tramways.

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