Vingt fois Daetwyler par Roger Theytaz
Vingt fois Daetwyler par Roger Theytaz
Ce texte est la transcription d'un article publié dans Le Nouvelliste le 7 avril 1978. Le texte et les photographies sont dus à Charly Arbellay, journaliste. Cet article est un hommage au compositeur disparu il y a maintenant 30 ans.
SIERRE. — Peu après son arrivée à Sierre, Jean Daetwyler (1907-1994) s'est passionnément intéressé à la musique des Anniviards. Il a consacré des années à promouvoir cette musique unique, émanant des fifres, afin qu'elle soit reconnue dans tout le pays.
Aujourd'hui, Roger Theytaz, un artiste du val d'Anniviers originaire d'Ayer et résidant à Noës, organise une exposition en hommage au célèbre compositeur. L'exposition, qui se tiendra à l'hôtel de ville le vendredi 7 avril à 18h30, présentera une vingtaine d'études sur Daetwyler. À travers des huiles et des fusains, l'authenticité de Jean Daetwyler est capturée sur les toiles. Pour cette réalisation, Roger Theytaz a rencontré le compositeur dans son appartement de Pradec.
Armé de ses fusains, de son chevalet et de ses pinceaux, il a fait du domicile du compositeur son refuge lors des moments de grande inspiration. Les œuvres de Roger Theytaz révèlent un Jean Daetwyler méconnu du grand public. En effet, rares sont ceux qui ont la chance d'observer le compositeur transcrire ses symphonies sur la portée, avec une main alternant entre nervosité et poésie.
Voilà que Jean Daetwyler se prépare à diriger La Gérondine, son harmonie de prédilection, pour son ultime concert avant de se retirer.
Il semblait donc naturel que Roger Theytaz, portraitiste de renom, rende hommage à ces moments privilégiés du compositeur qui a tant apporté au Valais.
Merci pour ces commentaires. Ma mère m’a parlé de toutes les fêtes du Rhône auxquelles elle a assisté. C’était magique pour elle.
Merci Danielle pour ton aimable commentaire. Au sujet des fêtes du Rhône de 48 auxquelles Lina a sans doute assisté, je te signale l'interview de Christiane Faust (1932-2022), la soeur de la danseuse et chorégraphe Cilette. On s'y croirait. Voir : notrehistoire.ch/entries/qNWj0...
Beau témoignage qui fleure bon l'authenticité et fait penser au livre remarquable d'Yvonne Preiwerk intitulé "Le Repas de la Mort". L'expression "la part des anges" est exquise et augure bien du contenu du tonneau. Bravo !