Florey Edouard
Florey Edouard
En 1958, le Cercle théâtral des Compagnons de la Navizence présente une comédie :
« Les Bons Saints de Glace »
Distribution : Tiens-la Gouge, Meinrad Genoud ; St.-Marmert, Germain Crettaz ; Gilles, Edouard Florey ; St-Pancrace, Baptiste Zufferey ; Me Lacuve, Gustave Clivaz. Mise en scène, Bernard Crettaz
À cette occasion, Alfred Wicky signe quelques belles caricatures de Vissoyards !
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24 avril 2011
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HOMMAGE A EDOUARD FLOREY La mémoire vivante du Val d'Anniviers s'est tue. Le dimanche 3 novembre 1985, s'est éteint-à son domicile de Vissoie, après une longue maladie courageusement supportée, notre ami Edouard Florey, membre du Conseil Romand depuis 1971 et vice-président du comité cantonal de la Fédération Valaisanne des Amis du Patois. Né en 1901, à Vissoie, notre ami Edouard a eu une vie bien remplie. Il excella dans de nombreux domaines en apportant partout sa forte personnalité, sa compétence et son dévouement. Après un apprentissage d'électricien, il devient chef du réseau des Services Industriels de Sierre dans la vallée d'Anniviers, pendant 43 ans. Il sera aussi : instructeur cantonal du feu, député au Grand Conseil, conseiller communal à Vissoie, président de la Croix-d'Or. Il se rallie à la Fédération cantonale valaisanne des Amis du Patois dès le début. Il crée, en 1960, la société locale des patoisants et costumes et, lié à celle-ci, le musée de Vissoie. En 1962, il organise, à Vissoie, la fête cantonale des patoisants. Dès 1971, il est membre et vice-président du comité cantonal des patoisants, ainsi que membre du Conseil Romand. En 1982, il participe à l'émission de la Télévision Suisse Romande : "Ces histoires qui meurent", avec des contes et légendes de sa vallée. Artisan dans l'âme,il est l'initiateur et fondateur d'une coopérative artisanale dont le but est de faire revivre les vieux métiers. Dans ce domaine, il donna des cours, fit venir en Anniviers des gens capables d'enseigner d'anciennes techniques pour la fabrication d'objets disparus ou condamnés à disparaître. Les résultats dépassèrent il toutes les espérances. Preuve en est le succès des expositions organisées chaque été à Vissoie. Grand défenseur du patois, il participe à tous les concours, où remporte régulièrement des premiers prix. Nous lui devons de nombreuses pièces de théâtre pleines de psychologie paysanne et de finesse d'expression. Sa disparition est une grande perte pour le monde patoisant . Adieu, cher ami. Le souvenir que tu nous laisses est le chemin que nous devons suivre : celui de la fidélité aux traditions de nos ancêtres. Lorsque nous passerons à Vissoie, nous nous arrêterons près de toi, au champ du repos, où tu dors de ton dernier sommeil, dans cette terre bénie que tu as si bien servie et tant aimée. L'Ami du Patois, trimestriel romande, Emile Dayer.