Victor Desarzens, jeune violoniste demande la main de Louise Grezet à Charles et Sophie Grezet; ces merveilleuses personnes qui allaient devenir nos grands-parents chéris.

Victor Desarzens, jeune violoniste demande la main de Louise Grezet à Charles et Sophie Grezet; ces merveilleuses personnes qui allaient devenir nos grands-parents chéris.

C'est au mois de décembre 1939 que Victor Desarzens, alors jeune violoniste, déjà célèbre auprès des mélomanes, mais sans revenu fixe, avait demandé la main de leur fille Louise Grezet; cette photo prise par le photographe genevois Fred Boissonas, le photographe attitré de Charles Grezet, riche chocolatier lausannois, mais qui aimait beaucoup la photo, à la tête d'un grand commerce, un tea-room avec un jardin à plusieurs étages, chargé de faire la publicité du tea-room en photos de celui qui allait devenir mon grand-père adoré, Pour cet événement celui qui allait devenir mon grand-papa adoré, Charles Grezet et sa femme Sophie, avaient réunit la famille venue de Couvet ou de Neuchâtel. Mes grands parents, sont assis juste de devant le sapin de noël, derrière ma grand-maman, debout il y avait notre oncle Samuel, nos grands-parents ont toujours beaucoup travaillés dans leur vie; ils étaient devenus riches; nos tantes et ma mère allaient joué au tennis juste au célèbre Tennis de l'avenue d'Ouchy situé à l'avenue d'Ouchy 27, dont le lausannois peut voir encore le nom sur une entrés d'immeuble ancien ; ils faisaient partie de la bourgeoise lausannoise. Pour cette réunion mon grand-père avait demandé au photographe genevois Frederic Boisonnas de venir immortaliser cette réunion de famille. Mon grand-père aimait ce photographe que les familles genevoises de la haute société s'arrachait. Frederic Boissonnas a fait toutes les photos de publicités du commerce salon de thé, avec ses salons de thé aussi bien à l' intérieur qu'au jardin, de confiseur, chocolatier, traiteur, boulanger situé à l'avenue d'Ouchy no 3 à Lausanne. La famille de mes grands-parents étaient tous horloger; ils avaient tous fabriqué des montres magnifiques et rares; certaines à musique !

Plus tard, lorsque nous étions enfants âgés entre 8 et 12 ans, à nos nombreuses questions sur le mariage de nos parents; ceux-ci; nous ont raconté que la mise en place des personnes avait pris un temps fou; que le photographe avait fait plusieurs essais, il avait son appareil sur son trépieds avec le célèbre drap noir, il donnait les instructions pour la pose; puis soudain il y avait un flash éblouissant ! Sur cette photo que j'adore, on voit Louise ma mère assise avec un chemisier blanc et une jupe écossaise; elle a 19 ans, Victor Desarzens, mon père est également assit par terre, lui a 29 ans; pour l'occasion de cette demande de mariage officielle, qui a suivi un courrier envoyé par Victor à notre grand-père, selon la tradition de ces années, notre mère Louise, avait conseillé à mon père de louer un costume avec des jambières à boutons, pour plaire à ses parents; que pour la demande en mariage c'était plus adapté; ma mère et mon père étaient tombés fous amoureux lors de leur première rencontre; amour jamais démenti jusqu'à la mort de notre mère adorée, et qu'elle était enceinte, du bébé qui allait devenir notre soeur aÎnée Marie-Christine; mais personne ne devait le savoir. Sur le canapé on voit assises nos tantes une à gauche; tante Elsie la plus jeune et une à droite; tante Gertrude l'aînée; les soeurs ainées de notre mère, restées célibataire pour travailler auprès de leurs parents: Ces deux ravissantes jeunes filles avaient été "sacrifiées" et privées de tout espoir de mariage par leurs parents; mon grand-père maternel qui voulait garder ses filles pour travailler dans son immense commerce avec ses succursales et un personnel important; mes deux tantes ont travaillé toute leur vie sans salaire pour leurs parents, puis à la vieillesse de leurs parents; elles se sont occupées de leurs parents qui sont morts dans leurs bras.

Ces tantes célibataires, si belles et si aimantes nous ont "adopté"; nous avons été les enfants qu'elles n'ont pas pu avoir; toute notre enfance.

Lorsque nous sommes devenus adultes, à notre tour, nous nous sommes occupées d'elles lors de leurs très grande vieillesse; elles sont mortes dans nos bras tout en douceur comme elles ont vécus leur vie! Photographe : Frédéric Boissonnas

Divers liens en relation avec le mariage de nos parents:

Victor et Georges Desarzens, alors étudiant du violon au Conservatoire de Lausanne, situé à la rue du Midi , louaient une chambre dans les combles de la Bavaria à Lausanne: notrehistoire.ch/entries/bl3Wx...

Première rencontre entre nos parents; notrehistoire.ch/entries/JN9Yd...

Ferme de Béthusy; premiers appartements subventionnés à Lausanne ; notrehistoire.ch/entries/KgQYA...

Louise, notre mère, avec ses deux premiers enfants; Marie-Christine et Jean-Marie, chez ses parents à l'avenue d'Ouchy; notrehistoire.ch/entries/kOPYg...

Notre mère, tombe gravement à la naissance de mon frère, Jean-Marie, elle est en visite chez ses parents avec notre frère Jean-Marie bébé dans les bras; notrehistoire.ch/entries/P7VW1...

Victor Desarzens, en compagnie de ses enfants: notrehistoire.ch/entries/Gq2Ya...

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