Hospice St Jean de Jérusalem (Hospice de la Bâtia)
Hospice St Jean de Jérusalem (Hospice de la Bâtia)
**Avertissement aux lecteurs :
Ce dessin reconstitution de Françoys Favre est commenté par mes élèves de 8H dans le cadre de leur cours d'histoire. Il est complété par des images que mes élèves auront réalisées pour illustrer la situation actuelle.
Ce travail d'enquête leur permet de mieux connaître le village qu'ils habitent et, par conséquent, de l'apprécier davantage.
Tâches à réaliser:
a. *Photographie le bâtiment tel qu'il paraît aujourd'hui. Essaie de retrouver le même angle que le dessin reconstitué.
b.Réponds aux questions sur la base de ton enquête. Complète avec les apports de M. Favre.***
Voici l'hospice de la Bâtie. La photo a été prise sous le même angle que le dessin.
Qu'est-ce que c'était ce bâtiment autrefois ?
Ce bâtiment était autrefois un hospice. Le terme hospitium, en latin, sous-entend l'hospitalité due à des inconnus de passage, en route pour un lieu de pèlerinage. Cet hospice dépendait de l'ordre des chevaliers de St-Jean de Jérusalem.
Quand a-t-il été construit ?
Il a certainement était construit autour du XIVème siècle. Selon Tamini et Délèze : «Sur le parcours de Sion à Salquenen, les chartes, au moyen-âge, signalent l'hospice de Bâtia de Granges, fondée en 1329, probablement par un des nobles de ce lieu. » Cette habitation a sûrement été bâtie par le noble François Albi de Granges.
Qui a occupé le bâtiment et à quoi a-t-il servi ?
Les nobles de Granges l'auraient construit dans le but de soigner les pauvres, les malades et de secourir les pèlerins qui se rendent à Rome ou en Terre sainte avec leur monture et leurs animaux ainsi qu'à accueillir des pèlerins qui faisaient route vers la commanderie de Salquenen (ordre des chevaliers de St-Jean de Jérusalem).
A-t-il été transformé ?
Oui, car la partie grange-écurie de l'hospice a été en partie incendié à une époque indéterminée et oubliée. Cette partie a été reconstruite et le bâtiment rehaussé d'un étage. Et maintenant, ce n'est plus un hospice mais un bâtiment contenant des appartements.
L'escalier
La première rampe d'escalier est d'origine, ce qui veut dire que c'est le même qu'à l'époque. Et c'est pareil pour le dallage au sol du rez-de-chaussée et du premier étage, mais ce n'est plus le cas de la rampe qui donne accès au deuxième étage. Quant au palier supérieur, il est en ciment.
Ici nous pouvons voir la rampe d'escalier et le dallage du hall d'entrée.
Les caves
Les caves ont toutes leurs portes voutées. Les murs soutiennent toute la bâtisse. Les caves sont faites de pierres. Voici une des caves qui a été rénovée en carnotzet. Pour l'autre cave que j'ai visitée, on entre dans une première partie de la cave par la porte principale. Puis on passe sous une voûte pour accéder à la deuxième partie et ensuite sous une autre voûte pour arriver dans la troisième partie. Les trois parties de cette cave sont reliées entre elles et forment donc une seule et même cave.
Voici le corridor où il y a toutes les portes pour accéder aux caves. Sur l'autre photo, nous pouvons voir la cave qui a été rénovée en carnotzet.
A gauche, nous voyons la cave depuis l'extérieur. A droite, nous pouvons voir les trois parties de la cave.
Photographie la porte d'entrée (de l'extérieur). Décris-la.
La porte de l'hospice
Sur cette photo, on peut voir que la porte a une voute en pierre qui a l'air ancienne. Le bois aussi paraît vieux. Cette porte viendrait de l'ancienne cure qui aurait été détruite aux alentours des années 1940. Lucien Favre précise que la porte de la cure et celle de la bâtisse à la rue du Fauporte 2 étaient pareilles. Or, la mémoire n'a jamais fait défaut chez Lucien... Cette porte était effectivement celle de « l'hospitium grangiensis ». Elle avait été récupérée lors de la démolition et rachetée par les propriétaires de l'époque.
Localisation
Erine
Autre reconstitution de F.Favre:
Images modifiées ou générées par l'IA
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