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Les baraquements durant la construction du Barrage de Moiry

Les baraquements durant la construction du Barrage de Moiry

Photo Gyger & Klopfenstein, Adelboden
Yves Vouardoux

Carte postale non circulée

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  • Michel Savioz

    Impressionnant! Sait-on combien d'ouvriers vivaient et travaillaient dans cet immense chantier ?

  • Yves Vouardoux

    350 ouvriers, bien entendu :-) Pour répondre à ta demande j’ai effectué une recherche dans le Nouvelliste de 1950 à 1960. Etonnement, il y a eu plus d’accidents durant la construction du barrage que ce que j’avais toujours entendu dire !!!! La réponse à ta question est dans le Nouvelliste du 22 septembre 1954, mais ce n’est pas certain qu’il n’y ait pas eu plus d’ouvriers quelques années plus tard, lorsque le chantier battait son plein. Cet article du 22 septembre 1954 est signé de Candide Mois ; un drôle de gugusse du Val d’Hérens, je crois, et qui était ‘régent’ à Grimentz. Certains anciens de ses anciens élèves m’ont avoué lui avoir pissé dans le bidon du lait qu’il devait aller lui chercher, tellement il le détestait. Je ne peux pas te dire de noms, il y en a encore des vivants :-) Ce Candide Moix a écrit en tout cas deux livres dont l’un s’intitule : « A la sueur de mon front », livre que tu peux consulter à la bibliothèque du Valais à Sion. Un livre imbuvable dans lequel il prêche et moralise plus qu’un vieux curé sénile (alors qu’il y a des curés sympas). Dans l’autre - dont j’ai oublié le titre - il règle ses comptes avec les Anniviards et les Grimentzards en particulier ; je me rappelle d’un passage où il détruit le village de Niouc dont il décrit toute la laideur [à l’époque où j’ai lu ce livre, j’habitais précisément Niouc dont j’appréciais tout le charme :-)] et il crache sur les Grimentzards d’une manière éhontée. Il dit notamment que les cibares (j’ai fait partie du comité de la Cible de Grimentz durant 8 ans) ne sont qu’une bande de foireurs qui n’ont rien trouvé de mieux que de créer une société de tir pour se saouler la gueule. Une de ses rognes contre nous les Anniviards-Grimentzards était qu’il avait eu une amourette avec l’une de ses élèves – ma cousine d’une quinzaine d’années mon ainée – amourette qui avait été contrariée par les autorités de l’époque. Il me semble que j’ai légèrement débordé dans mon explication par rapport à ta question :-)

  • Michel Savioz

    Merci Yves, donc Moiry a eté un des plus grands villages anniviards dans les années 50. ;-)

  • Yves Vouardoux

    Salut Michel, Dans les années 50, peut-être. Mais j'ai le souvenir d'avoir entendu dire que St-Luc a eu jusqu'à plus de 700 habitants.