Philippe Jaccottet écrit sur Victor Desarzens

1960
Martine Desarzens

Après une soirée passé à Aran chez mes parents le poète Philippe Jaccottet écrivait dans la Gazette de Lausanne

" "Mataia", la maison rose d'Aran, a été plus que tout autre lieu, le réceptacle de ces rencontres entre le ciel et la terre. C'est d'abord la tanière de la tribu, un lieu en perpétuelle ébullition comme toutes les maisons de famille, et Dieu sait si le chef a trouvé de l'énergie dans la présence de cette épouse aimante, source de paix et d'équilibre, et de ces quatre beaux enfants qu’il prend sur ses genoux lorsqu'il est au piano, mais qui savent aussi se faire invisibles lorsqu'il le faut, lorsque la partition requiert de lui une attention maximale...." J'ai choisis cette photo de Philippe Jaccottet et sa femme dans leur jardin de Grignan comme un instant de pur bonheur.... copyright : Michel Cokelaere (collection particulière). 1960.

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  • Philippe Chappuis

    Merci Martine, c'est un beau présent que voilà, pour conjurer toute sorte d'absence...

    • Martine Desarzens

      Cher Philippe bonjour, heureusement que le poète laisse tant de publications qu'il devrait rester dans les mémoires comme un héritage inoubliable......

    • Philippe Chappuis

      oui, il devrait..., (sollen ou müssen ?) Le moment saisi Michel Cokelaere est vraiment extraordinaire, un poète amoureux et sa muse ! En sais-tu plus sur les circonstances de cette heureuse image ?

  • Philippe Chappuis

    En revoyant cette merveilleuse image, j'ai pensé partager avec toi et j'espère d'autres encore ce lien que Catherine m'a fait connaître ( culturactif.ch/viceversa/jacco... ) ; c'est un merveilleux échange et d'une qualité rare, entre Pierre Lepori et Philippe Jacottet, cela permet de commencer à comprendre ce que c'est qu'être poète...