Bébé insouciant_120

Bébé insouciant_120

1 janvier 1940
Renée Flohr
Claire Bärtschi-Flohr

Moi, en train de me raconter des histoires, 7, rue des Gares, à Genève. Au fond, on peut voir l'autoportrait de mon père envoyé depuis la Ligne Maginot. Je suis installée sur une "corbeille à ouvrage". fin 1939, début de 1940 ?
Nous habitions au dernier étage. Ma mère, un peu claustrophobe, refusait de descendre dans les caves lors des alertes (c'était la guerre !) annoncées par les sirènes hurlantes.

La semaine, ma mère devait travailler. Elle tenait la comptabilité d'un commerçant. Elle était comptable. Ma grand-mère maternelle s'occupait de moi. Que de promenades au Parc des Cropettes !

Une fois, en rentrant du travail, le soir, en hiver, vers 18 heures, ma mère s'est blessée en se prenant les pieds dans un vélo tombé sur le trottoir et qu'elle n'avait pas vu. Il n'y avait aucun éclairage dans les rues. C'était "l'obscurcissement". Pour que l'ennemi ne puisse pas repérer la ville de Genève à ses lumières.

voir aussi :

http://www.notrehistoire.ch/photo/view/46830/http://www.notrehistoire.ch/photo/view/19933/http://www.notrehistoire.ch/photo/view/44532/

Lire l'article sur les évasions de mon père :

Lire mon article "Premières années" :

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