Original : Film 35 mm ; noir/blanc, sonore ; pour le 16 mm : 47 m, 4’20’’ à 24 i./s

Établissant un parallèle entre crise économique et catastrophe naturelle, en l'occurrence une avalanche, Solidarité horlogère illustre comment, après 1930, l'industrie horlogère est parvenue, grâce à la solidarité corporative, à contrer la concurrence et rétablir ses exportations, et fait valoir la qualité de ses produits, dont les certificats établis par l'Observatoire astronomique et chronométrique de Neuchâtel sont les garants. «Grâce à un effort commun, l'homme arrive à se prémunir contre les dangers futurs », souligne le commentaire; sur la montagne ont été placés des pare-avalanches.

Aucune marque ni produit ne sont cités. En cela, le film de Borel se situe dans la tradition des films publicitaires faisant la promotion d’une branche économique, visant un public large, du type de ceux qui furent encouragés ou produits par l'Office suisse d'expansion commerciale (OSEC) dès les années trente.

SOLIDARITÉ HORLOGÈRE est le fruit d'une des nombreuses collaborations qui réunirent le réalisateur Victor Borel et Condor Film, maison de production zurichoise fondée en 1947 par Heinrich Fueter (1911-1979), ancien collaborateur de la Praesens puis de Gloria Film.

Dans une lettre datée du 28 décembre 1951, le président de la Chambre suisse de l'horlogerie (La Chaux-de-Fonds) fait savoir à Heinrich Fueter sa grande satisfaction au sujet de la réalisation de ce film et en particulier de l'excellente collaboration entre la Condor Film et l'organisation horlogère.

Réf. Aude Joseph avec la collab. de Roland Cosandey, Neuchâtel, un canton en images : filmographie tome 2 (1950-1970), Neuchâtel, Alphil , 2019.