Pierre Charles Fabergé
Pierre Charles Fabergé
Peter Carl Gustavovich Fabergé est décédé le 24 septembre 1920 à Pully
Il était né le 30 mai 1846, à Saint-Pétersbourg, dans l’empire de Russie, il est l’un des joailliers les plus célèbres de la planète, Il descendait de huguenots français émigrés en Allemagne, leurs ancêtres avaient dû fuir ce pays après la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV.
Il est le fils de Gustav Peter Fabergé et de Charlotte Maria Jungstedt
Il se marie en 1872 avec Augusta Julia Jacobs née le 25 décembre 1851 à Pouchkine dans l’empire de Russie, 4 fils naitrons de cette union
Evgeniy Fabergé (1874-1960), artiste, bijoutier.
Agathon Fabergé (1876-1951), bijoutier, collectionneur, philatéliste.
Alexandre Fabergé (1877-1952), artiste, bijoutier.
Nikolai Fabergé (1884-1939), bijoutier.
Il créa en 1885 le premier œuf en bijou une commande surprise pour Pâques que le Tsar Alexandre III offrira à sa femme Maria Feodorovna. Cet œuf soi-disant de poule est recouvert à l’extérieur d’une coquille en émail ivoire et l’intérieur est jaune or et contient une petite couronne de rubis, qui sera malheureusement perdue.
Il créera au total, 71 pièces dont 52 pour la famille impériale et 19 pour des clients privés.
Musée de Saint Petersbourg
Il est l’orfèvre et joaillier de la cour russe, célèbre pour ses œufs de Pâques impériaux incrustés de bijoux et ses objets de luxe, livre des bijoux exquis dans le monde entier dans tous les styles imaginables et avec des dégradés de couleurs raffinés.
L’empereur Alexandre III lui décernera en 1884 le titre de Joaillier à sa majesté impériale et joaillier à l’ermitage impérial.
Son entreprise qui comptait 700 ouvriers, 500 dans l’atelier principal de Saint-Pétersbourg qui restaurent et copient des pièces antiques. Outre des bijoux et des objets artisanaux, ils produisent également une ligne de bijoux fantaisie. En 1914, la firme fabrique plus de 100 000 pièces. Ils ouvrent des succursales à Moscou, Odessa, Kiev et Londres.
La maison « C. Fabergé » de Saint-Pétersbourg, fut le joaillier des cours de Russie, de Grande-Bretagne, de Suède et du Siam.
Pendant la révolution d’Octobre elle est reprise et entièrement nationalisée par les bolcheviks en 1918.
Après la confiscation du stock, Peter Karl fui la Russie et passe le reste de sa vie en exil,
Il quitte illégalement Saint-Pétersbourg déguisé en courrier de l'une des ambassades étrangères, et se rend en train jusqu'à Riga. Peu de temps après, il fuit en Allemagne : il s'installe à Berlin, mais la révolution y commence aussi, en novembre 1918. Fabergé déménage à Francfort-sur-le-Main, puis à Hambourg puis à Wiesbaden, et finalement
arrive en Suisse à Montreux à la pension Joli Site de 1905 à 1906, puis s’installe à la Vigie à la Rosiaz à Pully ou il décèdera en septembre 1920,
Il sera incinéré au crématorium de Lausanne et son fils Evgeveni transportera ses cendres en mai 1930 sur la tombe de son épouse au cimetière du Grand Jas de Cannes en France.
Source : Généanet, Petit écrit par Evgueni Fabergé le 13 février 1937, World of Fabergé, lerian.ru, kids.kiddle.co/Faberg, Journal et liste des étrangers Montreux
En regardant le portrait de l'illustre bijoutier, il semble que son visage soit particulièrement marqué. Se pourrait-il qu'il ait souffert de la vérole ? Est-ce que les sources biographiques que vous avez lues mentionnent éventuellement sa physionomie? Dans tous les cas, merci de cet éclairage sur cet illustre personnage.
Il tomba malade à Wiesbaden, alors qu’en Russie il s’était toujours distingué par une santé de fer. Le bon air suisse eut sur lui une influence bénéfique et il se sentit mieux ; il faisait même parfois des balades sur le lac Léman jusqu’à Ouchy, Montreux ou encore Nyon, mais son cœur était affaibli par cinquante années de travail.
Intéressante mention, merci de votre complément. Décidémment, l'air helvétique fait bien des miracles!