Villa Perrot
Villa Perrot
Avec la destruction de l'ancienne villa Perrot en 1879, une nouvelle demeure est envisagée.
Après deux années d'études du plan et de l'orientation de la future demeure, les travaux commencent en 1881. Adolphe Perrot est encouragé par son beau-frère, Albert de Meuron (1823-1897), à ne pas « imiter la monotonie des maisons de la ville dont toutes les fenêtres sont identiques ». De plus, Adolphe Perrot avait le souhait de décorer l'extérieur de la maison avec des faïences. Il décide alors de faire l'extérieur des murs en briques rouges, de mettre du grès de Saint-Gall à grains roses sur toutes les saillies, de poser des colonnes de granit poli venues d'Écosse sur ses façades. La construction est dirigée par l'architecte Jacques-Elysée Goss (1839-1921). Adolphe Perrot achète également, pour garantir la vue sur le lac, plusieurs parcelles jusqu'au chemin des Conillons. Le château terminé en 1883, celui-ci prend le officiellement le nom de « Villa Perrot » mais il est appelé par la famille la «Grande Maison».
En 1887, à la mort d'Adolphe Perrot, le château passe à son fils François-Louis Perrot jusqu'au décès de celui-ci en 1949. Ce dernier a huit enfants et dès cette année, la propriété est partagée cinq parties : son fils Alain Jacques Perrot (1911-2003) devient propriétaire d'une parcelle non bâtie ; sa fille Evelyne Perrot (1903-1985) et son époux René Mach (1904-1994) reçoivent la «Grande Maison»; son fils Adolphe Perrot (1899-1982) reçoit la partie, côté Genève, où il se construit une maison ; son fils Raymond Perrot (1905-1997) reçoit la première dépendance, côté Versoix, dite Petite-Malvande ; son fils François Perrot reçoit la seconde dépendance.
Le 16 octobre 1987, le château et les dépendances sont inscrits sur la liste des immeubles dignes d'être protégés par le Département des Travaux Publics du canton de Genève.
La « Grande Maison » reste dans la famille Mach alors que les dépendances reviennent à la famille Perrot et, par la suite, à la famille Lauber.
La « Villa Perrot » datant de 1883.
Le château et ses dépendances.
Source : Villa Perrot, Jérémy Toma, sur Wikipédia (2022) d'après l'oeuvre Pregny, commune genevoise et coteau des altesses, Guillaume Fatio (1947).
Cher Jérémy
Excellent partage, et voici encore un article très intéressant
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Amitié Renata