Profil en vedette: découvrez les documents sélectionnés et commentés par nos membres!
Fête du 1er août dans un cercle d’étudiants suisses à Heidelberg
1 août 1899
Inconnu
Laurent de Weck
Fête du 1er août dans un cercle d’étudiants suisses à Heidelberg
1 août 1899
Inconnu
Laurent de Weck
https://notrehistoire.ch/entries/PDBm3GaVWbk
25 juillet 2019
Domaine public
132 vues
2 likes
0 favori
3 commentaires
4 galeries
Déjà 3,708 documents associés à Avant 1900
Galeries:
113,200
7,185
© 2024 FONSART. Tous droits réservés. Conçu par High on Pixels.
Pierre Favarger (1875-1956), arrière-grand-père de mes enfants du côté de leur mère, fut avocat à Neuchâtel, de 1906 à sa mort. Homme politique, il fit partie successivement du Conseil général de sa ville, du Grand Conseil de son canton ainsi que du Conseil national à Berne.
On le voit ici à Heidelberg, alors dans le grand-duché de Bade, fêtant le 1er août avec un groupe d’amis. Il a entre les mains un numéro de « La Gazette de Lausanne, dont il sera le correspondant durant vingt-six ans.
Les études de droit à Heidelberg étaient un tradition de famille : son grand-père, Charles-Louis et son père Philippe y avaient passé avant lui. Il en sortira docteur en droit « utriusque juris », comme l’on disait à l’époque, ce qui signifie « de l’un et de l’autre droit », l’autre étant le droit canon.
Je reviens de Heidelberg, qui garde un souvenir inattendu de Pierre Favarger : en mars 1900, il sera condamné à passer trois jours dans la prison des étudiants, à la suite d’un duel qui l’avait opposé à un rival malgré les interdictions de l’époque. Il a eu le loisir de peindre dans sa cellule le drapeau suisse, celui de la ville de Neuchâtel, aux côtés des couleurs de Belles-Lettres, avec les dates de son incarcération.
Grande figure du parti libéral neuchâtelois et romand, on lui reconnaissait beaucoup d’esprit. Il était resté fidèle à la tradition royaliste, française et prussienne, que sa famille avait toujours cultivée. Maurrassien, il avait accueilli plusieurs fois Léon Daudet, venu à Neuchâtel pour y donner des conférences. Il entretenait des relations suivies avec le comte de Paris.
Élu au Conseil national en 1927, il fut l’objet d’une polémique, comme il tenait à porter durant son mandat la Légion d’honneur qu’il avait reçue de la République française. Il dut accepter le compromis de ne pas porter cette décoration durant les sessions parlementaires.
L’homme qui est assis tout à droite au premier rang est Paul Favarger, frère de Pierre.