Les filles de Charles et Julie Chollet-Roberti de Moudon vers 1880

Les filles de Charles et Julie Chollet-Roberti de Moudon vers 1880

photographes d'atelier
collection Chollet Moudon

Le Docteur Charles Chollet (1822-1887) et Julie née Roberti (1829-1907) ont eu 7 enfants, deux fils et cinq filles.: à D des parents Valentine 1854, Thérèse 1855, Julie 1858 Léa-Olympe 1862 et Aimée 1864 en bas à D. La famille habitait Moudon et jouissait sans doute d'un niveau de vie aisé. Ils étaient des membres de l'Eglise libre de Moudon et ont certainement veillé à offrir à leurs enfants tous les ingrédients d'une bonne éducation. Les archives de la famille transmises à Suzanne Chappuis, le fille de Valentine, restent silencieuses sur les 2 garçons, et cela donne l'impression que les filles Chollet ont eu entre elles des liens serrés, probablement autour de Valentine. Elles ont été liées par leur éducation de jeunes filles de bonne famille, bénéficiant de l'école supérieure, apprenant les langues étrangères, entreprenant des voyages à l'étranger, plus formateurs que touristiques, dans des conditions probablement difficiles, en Allemagne, en Angleterre, en Roumanie. Il y eut aussi des voyages plus touristiques en Suisse et en France, Chamonix, le Valais, Brienz, Bâle notamment. De ce goût pour les voyages en Europe et en Angleterre, en témoignent les localités des photographes d'ateliers que les filles Chollet ont sollicité pour leur portraits et cartes de visite qu'elles enverront à leurs amies: : Georg Brokesch à Leipzig (Allemagne), Franz Mandy à Bucaret (Roumanie), Edmund Behncke à Schwerin im Mecklenburg (Allemagne), J. Ganz à Zürich, Hugo Thiele à Frankfurt (Allemagne), Silan Kasthan à Southport (Angleterre), J Schultze à Heidelberg (Allemagne), L.W. Kurtz à Wiesbaden (Allemagne)

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  • David Glaser, reporter FONSART

    Bonjour Monsieur Chappuis, pourriez-vous pour la photo de couverture privilégier une seule photo. En effet, cet effet de masse dans la photo de couverture ne sert pas le document, notamment sur les petits écrans. Merci de votre compréhension. Bonne journée David PS: évidemment, ça n'enlève rien à l'intérêt du sujet

  • Philippe Chappuis

    Bonsoir ! Dire que je suis fâché est encore un euphémisme et je reste décontenancé, sans comprendre, face à votre demande, à mon esprit, déplacée. Ma façon de travailler à la mise en valeur des archives de ma famille va chercher à lier un élément familial à un chapitre de notre histoire en général, passant du particulier au général, par une exigence tenace d’arrimer l’image nue à un commentaire, pour lui donner tout son sens et son intérêt, pour lutter contre un consumérisme fugace et superficiel de l’image qui prend des proportions envahissantes et auquel n’échappe hélas pas la plate-forme de Notrehistoire. Alors, lorsque je choisis de grouper des cartons photographiques, ce choix réfléchi de présentation correspond exactement à ce que je souhaite; visualiser ensemble toutes les filles Chollet avec leurs parents, c’est qu’elles représentent à mes yeux un paradigme d’éducation des jeunes filles dans une famille vaudoise de médecin vers 1880, ou alors grouper les destinations des voyages des filles Chollet va de pair avec une mouvement général qui lie l’essor touristique au sentiment européen dans la seconde moitié du XIXe s..
    Or, vous choisissez l’a priori de favoriser la forme et non le fond. Ce que vous me demandez, modifier la présentation de mes images, a valeur d’un contre-sens par rapport à l’ensemble que j’ai essayé de construire. Et qui plus est, les raisons de me faire changer, je ne les comprends tout simplement pas ! Lorsque je visualise les images sur le petit écran mon iphone, je ne ressens pas le besoin de les présenter autrement, j'en suis satisfait. Et d’ailleurs, voudrais-je les présenter autrement, je devrais recourir au « fameux brouillon » qui à mes yeux est un alibi totalement décevant puisque l’image perd du même coup tout son potentiel d’origine et reste figée dans le texte. Quoi qu’il en soit, si vous ne supportez pas la présentation de certaines de mes présentations, il vous reste la possibilité sinon le droit, et comme cela a déjà été fait, d’exclure sans autre forme de procès les images qui ne vous conviendraient pas. Philippe Chappuis