Inauguration d'une plaque commémorative  "Victor Desarzens" dans la rue du Petit-Chêne à Lausanne.

Inauguration d'une plaque commémorative  "Victor Desarzens" dans la rue du Petit-Chêne à Lausanne.

Les enfants et petits enfants et amis de Victor Desarzens, chef d'orchestre, fondateur de l'Orchestre de Chambre à Lausanne, OCL, fêtent en choeur et en musique le centième anniversaire de la naissance de Victor Desarzens, qui a marqué de façon indélébile la vie musicale vaudoise et helvétique: Victor Desarzens (1908-1986).

C'était sans compter les efforts du «Comité Victor Desarzens 1908-2008», qui s'est attelé à faire revivre le souvenir du fondateur de l'Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL), musicien visionnaire qui a tant oeuvré pour la découverte des partitions des compositeurs suisses de son temps.

Une plaque, deux concerts

Les festivités ont commencé dans l'après-midi du lundi 28 avril par la pose d'une plaque commémorative sur le bâtiment de la mythique brasserie La Bavaria, au haut de la rue du Petit-Chêne à Lausanne, un établissement que Desarzens a fréquenté lorsqu'il étudiait et enseignait au Conservatoire -- et pour la petite histoire, en face de la confiserie où il rencontra celle qui allait devenir sa femme. Le même soir, puis le lendemain, l'OCL reprenait intégralement au Métropole le programme d'un concert dirigé par le chef à la Maison de Peuple le 13 octobre 1949. Un programme qui illustre à merveille la patte Desarzens et qui reflète sa conception de la musique: Concerto pour deux violons, continuo et cordes en ré mineur RV 514 d'Antonio Vivaldi, Divertissement pour hautbois et orchestre en ré majeur, K 251 de Wolfgang A. Mozart, Concerto pour clavecin de Manuel de Falla, Hérodiade, récitation orchestrale, d'après le poème de Mallarmé, de Paul Hindemith ainsi que la Petite symphonie concertante pour harpe, clavecin, piano et deux orchestres à cordes de Frank Martin, peut-être le compositeur dont Desarzens se sentait le plus proche. La patte Desarzens? Elle se reconnaît tout d'abord dans son amour pour la musique ancienne, qui à l'époque était pratiquement inconnue...

La partie officielle; nous écoutons émus le discours de Silvia Zamora, directrice de la culture. Sur sa gauche en manteau beige; Fabien Ruf, chef du service de la culture de la Ville de Lausanne , à coté de Silvia Myriam Tétaz, amie et journaliste. Quelle pluie.....

Voir aussi :

http://www.rmsr.ch/articles/2008-2/desarzens.htm

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