W.A. MOZART, Sonate KV 304, Clara HASKIL, Arthur GRUMIAUX
W.A. MOZART, Sonate KV 304, Clara HASKIL, Arthur GRUMIAUX
Clara HASKIL, pianiste d'origine roumaine, de nationalité suisse, enregistra pour Philips les sonates pour piano et violon KV 301, 304, 376 et 378, les 16 et 17 octobre 1958 dans le studio de la radio de Bâle, avec Arthur GRUMIAUX au violon. Le tout fut publié sur le disque Philips 835 103 LY.
Le second de ces enregistrements:
Wolfgang Amadeus Mozart, Sonate pour piano et violon en mi mineur, KV 304 (300c), Clara Haskil et Arthur Grumiaux, 16 et 17 octobre 1958, Studio de la radio à Bâle
- Allegro 06:27 (-> 06:27)
- Tempo di menuetto 05:30 (-> 11:57)
Provenance: Philips 835 103 LY.
Sur l'oeuvre:
Grâce à un certain nombre de „Duetti a Clavicembalo e Violino“ du compositeur et chef d'orchestre Joseph Schuster, Wolfgang Amadeus Mozart avait pris conscience de la forme de la „sonate en duo pour violon et piano“ - en 1777 à Munich, alors qu'elle n'en était qu'à ses débuts. Mozart les jouait, les appréciait beaucoup et décida d'écrire lui-même une série de telles sonates. Le résultat fut un recueil que Mozart dédia à Marie Elisabeth, l'épouse du prince électeur Karl Theodor. Certaines sont de style ancien: „Clavierduetti mit Geige ad libitum“, d'autres de style nouveau: „Clavierduetti mit Violin“ (ce sont les propres titres de Mozart). Ces dernières contiennent la sonate en sol majeur KV 301, composée à Mannheim, en février 1778, et celle en mi mineur KV 304, composée sans doute à Paris au début de l'été 1778, toutes deux publiées en été 1778 chez l’éditeur parisien Sieber.
"[...] Une critique dans «le Magazin der Musik» de Carl Friedrich Cramer du 4 avril 1783 décrit leur composition de la façon suivante: «Ces sonates sont uniques. Riches en idées nouvelles et portant l’empreinte de la grandeur du génie du compositeur. Très brillantes et adaptées aux instruments. L’accompagnement de violon s'allie avec un tel art à la partie de piano que l’exécution de ces sonates requiert autant d'habileté chez le pianiste que chez le violoniste». [...]" cité des notes de Thomas Albertus Irnberger, dans une traduction de Nadine Innerhofer, publiées en 2006 dans le livret du coffret Gramola 98789 .
Le contenu musical de ses deux mouvements - Allegro et Tempo di minuetto - est très émotionnel, mais touche également au drame, de sorte que la sonate dans son ensemble montre une certaine affinité avec les oeuvres pour piano de Beethoven, qui ont atteint leur maturité et qui ont été composées seulement 30 ans plus tard. Le thème principal, introduit en octaves par le piano et le violon, crée immédiatement une atmosphère de tristesse contenue qui imprègne toute l'oeuvre. En effet, bien que le deuxième mouvement présente toute l'élégance d'un menuet, on n'y ressent aucune excitation joyeuse. Une mélancolie silencieuse règne jusqu'à un interlude en majeur, dans lequel le soleil perce les nuages sombres pendant quelques instants de sérénité. Cet interlude est inhabituellement expressif, son rayonnement semble accentuer les couleurs sombres et il fait ressortir les ombres sombres des autres épisodes avec d'autant plus de relief. (traduit des notes publiées au recto de la pochette du disque Philips 835 103 LY)
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