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F. SCHUBERT, Quatuor No 11, D 353, Quatuor à cordes de WINTERTHUR (Peter RYBAR, Clemens DAHINDEN, Antonio TUSA, Oskar KROMER)

1949
Label Concert Hall pour l'audio, René Gagnaux resp. sources indiquées pour le reste
Label Concert Hall pour l'audio, René Gagnaux resp. sources indiquées pour le reste

Franz Schubert, Quatuor en mi majeur No 11, Op. 125 No 2, D 353, Quatuor à cordes de WINTERTHUR (Peter RYBAR, Clemens DAHINDEN, violons, Antonio TUSA, violoncelle, Oskar KROMER, alto)

  1. Allegro con fuoco 04:27 (-> 04:27)
  2. Andante 04:44 (-> 09:11)
  3. Menuetto. Allegro vivace — Trio 02:25 (-> 11:36)
  4. Rondo. Allegro vivace 04:01 (-> 15:37)

Provenance: Chamber Music Society CM-3

À partir de la fin des années 1960, Peter RYBAR fut premier violon de l'Orchestre de la Suisse Romande, ainsi qu'enseignant en classe de virtuosité au Conservatoire de Genève. Dix ans plus tard il quitta l'OSR et s'établit à Caslano, près de Lugano. Wolfgang Sawallisch le persuada toutefois de reprendre le poste de premier violon auprès de l'OSR. Mais en 1980 Peter Rybar se retira définitivement à Caslano, très marqué par la mort de son épouse. En 1986 il donna son dernier concert publique.

Auparavant, il fit partie de l'Orchestre Symphonique de Winterthur en tant que premier violon, il va conserver ce poste pendant près de 30 ans et fut aussi très actif comme chambriste - avant tout comme premier violon du Quatuor à cordes de Winterthur.

Le disque Chamber Music Society CM-3 - dont provient ma restauration - est entièrement consacré à Franz Schubert.

Au recto:

Quintette en la majeur, D 667, La Truite

Au verso:

➣ Quatuor en mi majeur No 11, Op. 125 No 2, D 353

Quatuor à cordes en ut mineur No 12, D 703, «Quartettsatz»

Il fut publié en 1950. Les enregistrement des quatuors ont toutefois été fait une année auparavant, juste avant le décès prématuré d'Oskar KROMER.

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Sur le quatuor D 353: sa composition ne peut être datée précisément. Il fut vraisemblablement composé en 1816, bien que l'oeuvre fut longtemps située “vers 1817”. C’est le dernier des quatuors à cordes liés à l’adolescence de Schubert; après son achèvement, le musicien renonce au genre et n’y reviendra qu’en 1820, avec un mouvement de quatuor d’ailleurs inachevé (D 703). Nous ignorons tout des circonstances de genèse de l'oeuvre et nous savons seulement qu’elle ne fut publiée qu’en 1830 comme No 2 de l'opus 125, le No 1 étant un autre quatuor de jeunesse (D 87).

Traduit des notes publiées en 1950 au verso de la pochette de ce disque Chamber Music Society CM-3:

«Le Quatuor en mi majeur, Op. 125 No 2, fut écrit pendant une période relativement calme pour Schubert, puisque les seules autres oeuvres qu'il produisit furent deux ouvertures „dans le style italien“ (plus ou moins inspirées par une visite à Vienne de Rossini, qu'il admirait), une troisième ouverture et six sonates pour piano. Du point de vue du développement artistique, cette période marque le début d'un processus de maturation qui devait culminer une demi-douzaine d'années plus tard dans les plus grandes compositions de Schubert.

Tous les premiers quatuors de Schubert ont été écrits pour être joués à la maison. Bien qu'ils ne soient pas aussi mûrs intellectuellement ou structurellement que les chansons et la musique pour piano de cette même période, il a continuellement essayé d'obtenir dans le cadre de chaque partie instrumentale des effets de couleur semblables à ceux de l'orchestre symphonique.

Le présent quatuor reflète l'accomplissement final de Schubert, qui s'est libéré de la lutte avec la forme. On y trouve une riche coloration de chacune des voix et une flexibilité instrumentale inhabituelle, cette dernière impliquant un jeu considérable entre les instruments jumelés et des passages harmoniques juxtaposés à des phrases linéaires. Le premier mouvement, Allegro con fuoco, établit un rythme brillant qui prévaut tout au long de l'oeuvre. Le deuxième mouvement, un Andante, est d'une veine légère, mélodiquement riche et totalement irrésistible par son charme et sa spontanéité rafraîchissante. Vient ensuite un menuet, Allegro vivace, qui est l'un des plus originaux du genre, suivi d'une section en trio au contraste rythmique marqué. Le quatrième mouvement, un Rondo, est bien défini et formel, avec l'ampleur et l'énergie débordante que l'on rencontre si souvent dans la musique de Schubert.»

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René Gagnaux
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26 janvier 2024
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