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Felix MENDELSSOHN, Quatuor avec piano No 3, Peter RYBAR

1953
Label Concert-Hall pour l'audio, René Gagnaux resp. sources indiquées pour le reste
Label Concert-Hall pour l'audio, René Gagnaux resp. sources indiquées pour le reste

Felix Mendelssohn, Quatuor avec piano No 3 en si mineur, Op. 3, MWV Q 17, Frank PELLEG, piano, Peter RYBAR, violon, Heinz WIGAND, alto, Antonio TUSA, violoncelle (tous trois membres du Quatuor à cordes de Winterthur), 1953

  1. Allegro molto - Più allegro 09:48 (-> 09:48)
  2. Andante 06:48 (-> 16:36)
  3. Allegro molto 05:44 (-> 22:20)
  4. Finale. Allegro vivace 10:16 (-> 32:36)

Provenance: Concert Hall Release H 5

À partir de la fin des années 1960, Peter RYBAR fut premier violon de l'Orchestre de la Suisse Romande, ainsi qu'enseignant en classe de virtuosité au Conservatoire de Genève. Dix ans plus tard il quitta l'OSR et s'établit à Caslano, près de Lugano. Wolfgang Sawallisch le persuada toutefois de reprendre le poste de premier violon auprès de l'OSR. Mais en 1980 Peter Rybar se retira définitivement à Caslano, très marqué par la mort de son épouse. En 1986 il donna son dernier concert publique.

Auparavant, il fit partie de l'Orchestre Symphonique de Winterthur en tant que premier violon, il va conserver ce poste pendant près de 30 ans et fut aussi très actif comme chambriste - avant tout comme premier violon du Quatuor à cordes de Winterthur.

René Gagnaux
Le Quatuor à cordes de Winterthur en 1952: Clemens Dahinden et Peter RYBAR, violons, Heinz Wigand, alto, Antonio Tusa, violoncelle
Le Quatuor à cordes de Winterthur en 1952: Clemens Dahinden et Peter RYBAR, violons, Heinz Wigand, alto, Antonio Tusa, violoncelle

Sur l'oeuvre elle-même: en 1820 pendant un séjour en Suisse, Félix Mendelssohn commença à travailler sur son premier Quatuor avec piano, qui fut sa première oeuvre publiée, son opus 1. Il fut achevé le 18 octobre 1822. Le second fut achevé un peu plus d’une année plus tard, le 3 décembre 1823, dédicacé à “Monsieur le Professeur Zelter par son élève Felix Mendelssohn Bartholdy”. Le dernier de ses trois quatuors avec piano - l'Opus 3 en si mineur - est resté le plus connu: on se trouve soudain en présence d’une oeuvre magistrale tant sur le plan des idées musicales que de leur présentation. "[...] Déjà dans les Opus 1 et 2, Mendelssohn affichait d’exceptionnelles qualités, il n’y atteignait cependant pas la maturité que révèle cette partition d'un musicien de seize ans, écrite en l’espace d'une quinzaine de jours en janvier 1825 et dédiée à “son Excellence Monsieur le Conseiller Aulique, Ministre d'Etat von Goethe“.

L'une des principales marques d'originalité du Quatuor en si mineur repose sur le traitement de la substance thématique. Mendelssohn accroît en effet l'unité de sa composition en faisant dériver les thèmes des 3ème et 4ème mouvements de celui du 1er. Ce dernier, à 3/4, est noté Allegro molto et débute par l'exposé du thème au piano. Associé à des thèmes secondaires il donne naissance à une page brillamment construite et bouillonnante d'idées. [...]" cité des notes de Frédéric CASTELLO publiées en 1994 dans le livret du CD Naxos 8.550967.

"[...] Le thème initial du premier mouvement [...] réapparaît de fagon déguisée dans le Scherzo et dans le Finale, perfectionnant ainsi l’unité structurelle de l’ensemble. La profusion d’idées musicales faciles à retenir indique la plus grande assurance de Mendelssohn dans l’utilisation du matériau mélodique. L’Allegro molto, hautement inspiré, peut être assurément considéré comme le véritable premier chef-d’oeuvre de Mendelssohn.

Si l’on peut détecter les influences de Mozart, de Weber, de Hummel et de Beethoven dans les oeuvres de jeunesse de Mendelssohn, le lyrisme aisé et tendant au chromatisme de l’Andante doit être attribué à l’empreinte de la personnalité plus amène de Louis Spohr Pate. Le Scherzo est un tour de force à couper le souffle en doubles croches fugaces, dont la lumière tamisée préfigure nettement l’ouverture de Songe d’une nuit d’été de 1826

On peut s’étonner de la part d’un jeune homme aussi heureux du fait que ses trois premières oeuvres éditées soient dans des tonalités mineures tourmentées. Cependant, sa capacité d’intégrer les faces contrastées d’une seule émotion à un ensemble formel convaincant est déjà évidente à cette étape de sa carrière ainsi que le démontre parfaitement le Finale du Quatuor en si mineur.[...]" cité des notes de Julian HAYLOCK - dans une traduction d'Agnès AUSSEUR - publiées en 1991 dans le livret du CD Virgin Classics VC 7 91183-2.

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  • Martine Desarzens

    Magnifique, émouvant ce Mendelssohn , je reconnais très bien Peter Rybar, sur la photo, il venait parfois chez mes parents dans notre maison familiale à Aran. La mort de sa femme l'a tellement éprouvé; un homme que nous aimions beaucoup.....merci. Martine Desarzens

René Gagnaux
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21 janvier 2024
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