Enfants de Villa
Enfants de Villa
Sous la houlette de Conrad Curiger (1889-1979), les enfants de Villa (quartier de Sierre) posent au château de Villa.
A l'arrière-plan une crèche vivante (hormis la poupée).
Quelques visages reconnus :
Pauline Tschopp, Stella, Danielle et Rosette Meyer.
Merci d'aider à l'identification des autres enfants (voir commentaire ci-dessous).
Date estimée.
Charly Arbellay nous offre l'image "réparée" :
https://notrehistoire.ch/entries/lyYnlRd38E9
7 mars 2023
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La présence de la crèche vivante en arrière-plan me rappelle la composition de certains tableaux de la Rennaissance. Il était courant de faire une référence à la Nativité en mettant une crèche dans un coin d'un paysage ou d'une autre scène biblique peinte au 1er plan. Cette photo semble en reproduire inopénément la formule.
tout a gauche Joseph et Marie, Armand Tschopp,R.I.P, et une fille Loye soeur à Guy Loye. 2ème rang en haut tout à droite , le petit blond , Armand Sermier dit Jo. Message de Jo
Guy Savioz m'écrit: 3ème en haut depuis la gauche, mon frère Rémy et 3 ème depuis la gauche, au premier rang, ma sœur Helene.
Un petit mot sur Conrad Curiger (1889-1979). Natif de Sion, architecte diplômé de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), Conrad Curiger débute sa carrière en 1914 à Monthey. L’homme aux vastes connaissances s’était spécialisé dans la rénovation des églises, notamment celles de Naefels, de Glaris, Singen, la chapelle Sainte-Anne de Molignon, l’Hôtel de Ville de Sion, etc. Cependant, sa grande renommée, il l’acquiert dans la rénovation des châteaux : celui de Monthey, de St-Gingolph, le château de Rolle et plus près de chez nous, le Château de Villa à Sierre, dont il était le cohéritier. Il s’y installe en 1924 après le décès de sa grand-tante. Conrad Curiger aimait l’écriture. C’est ainsi qu’en parallèle à son métier, il devient correspondant de presse pour de nombreux journaux, assurant des chroniques régulières. En 1956, il est admis au sein de l’Association de la presse valaisanne (APVs). Il le restera jusqu’à sa mort et deviendra le doyen des journalistes valaisans. Membre de l’association suisse des costumes, il aimait aussi le folklore, le patrimoine et les traditions, allant même jusqu’à devenir un des membres fondateurs du Corps de Dieu de Villa à Sierre, puis parrain du drapeau aux côtés de la marraine Honorine Zuber. Il s’est éteint à Sion dans sa nonantième année.