Deux mois avant l'armistice...
Deux mois avant l'armistice...
Carte expédiée de Zinal vers Paris en août 1918, environ deux mois avant l'armistice.
Le texte écrit par une Française met en évidence les tourments de l'époque :
"Le 28 août 1918
Ma chère tante,
J'apprends par une lettre de maman que tu as eu un accident à la cave un soir d'alerte. Cette fracture dut t'être très douloureuse et très pénible et je suis heureuse de savoir que cela va mieux. Et Madeleine qui restait un mois sans nouvelles de son mari a dû être bien tourmentée oui, que d'angoisse il faut endurer ! Très heureusement, il va bien quoi que le sort des prisonniers ne soit pas enviable c'est jusqu'à un certain point un soulagement.
Renée a eu sa part de soucis monsieur Magnan ayant été malade. Enfin toutes ces tristes nouvelles ont pris bonne tournure : elles suivent le mouvement que prend la guerre, dont chaque jour nous apprend quelque heureux résultat. Encore un peu de patience et nous serons délivrés de cette affreuse calamité. Je pense que le "Boche" n'en a plus pour longtemps...
MIlle amitiés à tous, baisers aux enfants et pour toi, Madeleine et Renée un affectueux baiser de ta nièce dévouée Emma."
La même maison quelques années plus tard :
Une autre carte écrite quelques jours plus tôt depuis Sierre par un interné militaire français. Pour davantage d'informations, cliquez sur ce lien.

Quand les Romands font leur histoire...
Paillard SA, pilier de l'industrie du Nord vaudois
Avec la fabrication des machines à écrire Hermes, des caméras Bolex et des radios Paillard, l'entreprise Paillard née à Ste-Croix en 1814 sous la forme d'un comptoir d'horlogerie aura constitué durant 150 ans un pan de l'histoire industrielle du Nord vaudois. Quelques témoignages de l'aventure de Paillard SA devenue Hermes Precisa International avant de sombrer.