Le petit jockey

Le petit jockey

août, 1898
Fontannaz photographe, Lausanne
Yannik Plomb

Henri Fontannaz ouvre son propre atelier de photo, à la fin de l'année 1898.

Il travail dans un premier temps à l'Avenue du Mont-Blanc 10.

Son atelier sera repris par Eugène Wurgler en 1903.

Henri Fontannaz 1866-1926.

Carrière

Henri Fontannaz étudia à l'Ecole industrielle et commerciale. Très doué pour le dessin, il remporta un prix de dessin qui lui fut remis par le photographe-peintre Auguste Bauernheinz. Il effectua un apprentissage de photographe chez lui l’année suivante puis il se rendit aux Beaux-Arts à Paris et durant cette même période E. Maurice l’employa dans son atelier.

Afin de se perfectionner, il alterna séjours à l’étranger et retours au pays. Il s’attarda dans diverses villes : Paris chez E. Maurice, Belfort chez Drouin (1895-1896) et Evian-les-Bains chez Albert Boucher (1891) dont il dirigea l’atelier durant quatre mois en 1894. A Lausanne, Henri Fontannaz fut engagé par Oswald Welti durant neuf mois (1889-1890), puis entre 1893 et 1894 il travailla chez Bernard Dettmann à Vevey.

A la fin de l’année 1898, il ouvrit son propre atelier. Il travailla dans un premier temps à l'Avenue du Mont-Blanc 10 (Pontaise), son atelier fut repris par Engène Würgler en 1903. Durant les cinq années qui suivirent, il se consacra à sa passion, la peinture, et réalisa de nombreux portraits d'après photographie. Il effectua un cours séjour à Besançon en 1905 et en 1907 il s'installa à Ouchy 2, place de la navigation dans la Maison Cachin. En 1908, lorsque sa mère mourut, il put envisager le mariage et épousa l’année suivante Marguerite Pièce.

Dans les années 1920, il déménagea son atelier dans un immeuble moderne de la Poste. Il n'eut pas le temps d'en finir l'installation avant sa mort. Après son décès, sa femme et ses filles reprirent l'atelier.

Distinction(s) et bourse(s)

1889, Paris, Chambre de commerce, médaille de dessin.

Source photo.ch

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
  • Roger Monnard

    Magnifique photo, j'ai connu l'atelier Würgler du temps de son successeur, il a arrêté l'atelier quand il est arrivé à l'avs, c’était d’ailleurs le moment car le toit était en mauvais état et les jours de pluie le studio se "mouillait un peut"et comme il était tout petit et coincé entre 2 immeubles le proprio n'avait peut-être pas envie de le rénover.

    En triant pour rendre l'atelier et finir son bail, il a retrouvé beaucoup de pépites des anciens propriétaires, "pépites" qui pour certain ont finis au archives municipales et au musée de l'Elysée.