Collégiale de Saint-Ursanne, env. 1860, tirage d’après calotype
Collégiale de Saint-Ursanne, env. 1860, tirage d’après calotype
Édouard Quiquerez (1835-1888), fils d'Auguste Quiquerez, a 25 ans lorsqu'il présente en 1860 à la Société jurassienne d'Émulation 40 vues de localités, châteaux et paysages du Jura. Une nouvelle branche faisait son apparition au sein de la Société : la photographie.
Reproduire pour ne pas oublier
Le travail photographique d'Édouard trouve son origine dans le projet de son père Auguste d'établir un recueil de tous les lieux, localités et vestiges d'importance de l'Ancien Évêché de Bâle. La photographie, supposée neutre et précise, s'impose comme le moyen idéal d'immortaliser ces vestiges et de dépasser la gravure considérée comme laissant trop de liberté à son auteur. Pour la première fois, il s'agit de reproduire « les vues du Jura telles qu'elles sont ».
Une collection rare
La collection conservée au Musée jurassien d'art et d'histoire comporte 125 négatifs sur papier - calotypes - réalisés par Édouard. Elle représente l'essentiel de son œuvre connue.
Édouard recourt à la technique spécifique du calotype, ce qui donne à cette collection une valeur tout à fait particulière, puisque c'est l'une des rares de cette ampleur conservée jusqu'à nos jours en Suisse.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.