Et pourtant, elle ne racole pas !

Et pourtant, elle ne racole pas !

10 août 2020
Charly Arbellay
charly Arbellay

Des touristes anglophones hilares qui se font photographier sous le panneau d’entrée de localité de Bitsch, des cyclistes qui font halte pour prendre un selfie, voilà un sujet qui intrigue les automobilistes empruntant la route cantonale Brigue-Ulrichen. Le mystère réside dans l’orthographe du mot Bitsch. Certes, il y a un « s » de trop, mais phonétiquement l’effet est garanti. Car le mot «Bitch» en anglais signifie – pour être courtois - courtisane, péripatéticienne et pour être insolent : chienne, putain, talonneuse, salope.

«Ce panneau routier a été chapardé à maintes reprises», affirme un employé du service de l’entretien des routes. Il doit probablement servir de décor humoristique dans un pub britannique ou américain. Depuis, on a trouvé la parade. Le signal a été fixé avec des rivets indestructibles. Jusqu’à dernièrement c’était le signal le plus dérobé de Suisse».

Bitsch, petite commune du demi-district de Rarogne et ses 850 habitants se seraient bien passés de cette publicité érotique. Elle qui existe depuis 1619 s’est offerte une armoirie aux armes bucoliques : un chamois sautillant parmi les edelweiss et les rhododendrons sous un ciel bleu. Parfois agacés par les questions des touristes anglophones à propos du pourquoi et du comment de ce nom de commune, ses habitants ont appris à répondre : « I do not speak English».

Légendes des photos:

1. Bitsch, panneau d’entrée de localité, les rivets sont visibles. (photo : Arbellay)

notrehistoire.imgix.net/photos...

2. Intrigué, un cycliste envoie un selfie. (photo : Arbellay)

notrehistoire.imgix.net/photos...

3. Le blason de la commune de Bitsch. (Extrait de l’Armorial valaisan 1946)

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
Pierre-Marie Epiney
2,384 contributions
14 août 2020
152 vues
4 likes
0 favori
2 commentaires
4 galeries