Le Sanatorium populaire du Canton de Vaud à Leysin vers 1915
Le Sanatorium populaire du Canton de Vaud à Leysin vers 1915
Le Sanatorium Populaire a été, de 1911 à 1926, le centre de l'activité professionnelle du Dr René Burnand (1882-1960), spécialiste de la tuberculose, mais ce fut aussi le lieu de vie de sa famille. René Burnand a épousé Rose du Pasquier (1892-1976) en 1913 et leurs 5 enfants sont nés à Leysin de 1914 à 1925. Cette maison est donc un point de repère de la biographie familiale.C'est un bâtiment de 6 niveaux couronné par 2 pignons genre "Holzstil" , les 2 niveaux inférieurs donnent sur une classique galerie sanatoriale, On doit ce sanatorium à l'architecte lausannois Henri Verrey (1852-1928), une figure importante de Leysin et qui occupe une place importante dans la construction de la station climatique de Leysin. Il sera l’architecte attitré de la Société climatérique de Leysin durant près de vingt ans et de ce fait, il pourrait figurer parmi les représentants de l'architecture médicale (Dave Lüthi).
Dès 1890, Henri Verrey travaille à faire du hameau montagnard de Leysin, auquel des liens de famille le rattachaient l'une des plus célèbres stations climatiques du monde. Ce fut la grande oeuvre de sa vie. II construit successivement le Sanatorium Grand Hôtel (1890) ; celui du Mont-Blanc (1894); du Chamossaire (1900) ; le Sanatorium populaire du canton de Vaud (1901) ; celui des Enfants (1908) ; la chapelle catholique (1909) ; le Grand Hôtel du Mont-Blanc et le Sanatorium des Anglais (1910) ; les nouvelles gares de Fedey-Leysin et de Fedey-Grand-Hôtel (1915) ; sans compter un nombre très grand de chalets, villas, bâtiments de tous genres, avec tous les travaux d'adduction d'eaux et d'utilité publique que suppose le développement rapide et considérable de la station. (Nécrologie de Henry Verrey in bulletin technique 1928)
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.