Losanna, Svizzera : musica, calcio et tutti quanti
Losanna, Svizzera : musica, calcio et tutti quanti
L'italodisco, les cantautori et bien sûr le cinéma de Cinecittà, la vie des Lausannois est imprégnée, à l'orée des années 60, de culture italienne, du maestro Fellini sur les écrans vaudois aux matchs de foot des nombreux clubs de la capitale vaudoise (de la Juventus Lausanne au FC Folgore en passant par les clubs qui ont existé depuis les années 60 pour constituer le FC Azzuri 90 - un club qui existe encore aujourd'hui - j'ai nommé la Juventus Lausanne, l'ISAR-Renens puis le club réunissant les deux effectifs en 1970 le FC Sporting 62 sans oublier le FC San Marco).
Sylvie Costa Paillet nous raconte en détails cette évolution positive de l'italianità, infusant toujours un peu plus tous les jours la société lausannoise urbaine. Récit d'un changement majeur des mentalités avec la co-comissaire de l'exposition "Losanna, Svizzera, 150 ans d'immigration à Lausanne".
Interview réalisée par David Glaser
Galeries:
Nos vies : un siècle d’histoire des Suisses par leurs images
Chère madame Sylvie Costa Paillet, à la première écoute j'ai bloqué. Oui, en me demandant quel âge vous pouvez bien avoir. Et à ma deuxième tentative de mieux vous comprendre j'ai encore et toujours de la peine. Prenant primo, les italiens (spécifiquement, ces étrangers) . Vous parler d'image négative que pouvaient représentés les italiens auprès de la population suisse. Je ne trouve aucune logique à cette phrase..à mon avis il y a que leur vis à vis qui veut les voir ainsi, ou qui ne peut les voir autrement ! Et c'est quoi ces histoires de transformer l'image d'humains lesquels nous appartiennent pas, ce ne sont pas nos jouets ?! Ces italiens lesquels paraît t'il, on faisait renaître en positive au travers d'un style diffusé dés le milieu des années 80, ceci encore et toujours à leur avantage paraît t'il, mais au secours qu'est qu'il faut pas entendre ! Ces immigrés ont de par leurs qualités humaines, déjà depuis toujours (bien avant les tardives années 80), faits très bonne impression à celui qui sait tout simplement voir son semblable et bien sûr réciproque ! Les petites histoires de style existaient déjà bien avant notre naissance, et en plus de façon tout ce qu'il y avait de plus normal. Ce sont d'abord nos ancêtres qui nous apprennent la vie et non l'inverse...Par ces quelques mots, j'en dit encore que peu et c'est bien ainsi. En vous souhaitant bonne route, peut-être même en vespa, avec mes salutations les meilleures. Renata
Bonjour Renata, En fait ce que voulait dire la Conservatrice du musée d'histoire de Lausanne, c'est que les Italiens de Lausanne avaient subi comme beaucoup d'autres communautés des scènes de racisme, la xenophobie et ce relativement régulièrement dans les années 60 et même au début du siècle, avant que ce phénomène négatif se déplace vers d'autres commautés (espagnole, portugaise) arrivées ensuite. C'est ce qu'elle a voulu dire. Ce n'est pas son jugement, c'est un regard objectif sur des faits historiques. Bonne journée David
Bonjour à vous tous, et merci beaucoup pour votre réponse bienveillante en faveur de madame Sylvie Costa Paillet. Oui j'ai bien entendu ce que vous dite et aussi bien sous-entendu dans les paroles de madame Sylvie ! Mais c'est bien cela qui dérange c'est que le noyaux de l'histoire a été noyé ! Avec mes meilleures pensées envers cette chère Sylvie et pour vous tous.... Renata