Le coq Frédéric et le lapin Jeannot
Le coq Frédéric et le lapin Jeannot
Danièle Caloz (*1942) est une historienne enthousiaste. Née à Réchy près de Sierre, titulaire d'un brevet d'enseignement, elle a exercé au Nigéria puis au Canada. Puis ses études universitaires lui ouvriront les portes de la TVOntario avant de fonder sa propre compagnie, Médiatique inc. en 1994. Dès lors, elle se consacrera à la production télévisuelle à Toronto, principalement en langue française, jusqu’en 2019. Elle cofondera aussi la Société d’histoire de Toronto.
Mais Danièle n’oublie jamais ses racines valaisannes. Dans cette capsule, elle évoque les sons de Réchy, le village de son enfance, en 1950.
Quelques citations
- Ma petite sœur avait élevé un merle qui était sur son épaule et qui venait manger dans son assiette.
- J’ai connu un coquelet aventureux que tout de suite je me suis approprié comme animal de compagnie. Frédéric, c’était son nom, est devenu mon compagnon. Il jouait avec moi, il me becquetait les oreilles et les cheveux et j’avais toutes les peines du monde à me séparer de lui pendant la nuit. Finalement, mes parents ont décidé qu’on n’allait pas le manger et que ce serait le coq de notre poulailler.
En cas de difficulté de lecture
une copie se trouve sur Youtube à cette adresse.
Voir aussi
Musique de
Thierry Epiney : "Oasis hypnotique" extrait de "Contre vents et marées". Voir son site à cette page.
Cher monsieur Pierre-Marie Epiney,
Merci pour ce partage avec madame Danièle Caloz. Sa sensibilité me touche et autant de plus j'ai du mal à comprendre comment ses parents aient pu mettre sur table ses petits amours bien cuits. Je ne crois pas que j'aurais facilement survécu à de pareils gestes, sauf en cas d'absence de toute autre nourriture bien sûr. Et d'ailleurs à écouter madame les pincements de coeur sont encore bien là
Amitiés Renata
Merci pour votre observation. Vous avez perçu l'ambiguïté de cette proximité que nous avions avec les animaux...
Tout ça est bien amusant même si, tant Frédéric que Jeannot, ont fini dans le plat familial.
j'adore votre tournure de phrase, qui est tout aussi tragi-comique!
Danièle Caloz évoque avec drôlerie et talent le caractère de Frédéric, ses réactions, sa fin héroïque, et son remplacement dans l'affection d'une fillette. Elle nous renvoie à ce que nous avons pu vivre avec un animal de compagnie à une époque où l'enfance était proche de la nature.
Merci Nicolas Perruchoud. Lorsque avec mon amie nous avons eu notre première bicyclette, elle a appelé la sienne Napoléon et moi, tout naturellement, Frédéric!