Repérage
Balade du Sanatorium populaire en autobus décapotable  en été 1923

Balade du Sanatorium populaire en autobus décapotable  en été 1923

1920
auteur inconnu
Album du Sanatorium Populaire Leysin ACV

Sympathique sortie récréative - pour changer d'air- en autobus décapotable en 1923, depuis Leysin, réunissant médecin, diaconesse, infirmière, et malades suivant le parcours Les Diablerets, col du Pillon, Gsteig, Gstaad, Château-d'Oex, Col des Mosses et retour !! Une belle journée sans doute !

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  • Renata Roveretto

    Effectivement à voir certains visages aux expressions peu joyeuses avant ce que je suppose d'être le départ du retour, une petite sortie au bon air ne devait leurs avoir fait aucun mal... il manque juste encore l'image de l'après arrivée à nouveau de retour à Leysin !

    • Philippe Chappuis

      Par ces images de l'album du Sanatorium populaire, je découvre la vie sanatoriale, et elle est source de beaucoup d'interrogation, tant le concept de traitement sanatorial repose sur des représentations mentales et psychologiques très construites, sur des croyances plus que sur des évidences, comment vivre étendu, au repos forcé, en présence quasi journalière de la mort décimant une groupe social réuni par le même drame. J'ai beaucoup apprécié l'article sur la méthode sanatoriale de Adrien Guignard (persee.fr/doc/rga_0035-1121_20...)

    • Renata Roveretto

      Merci très cher monsieur Philippe Chappuis pour ce lien concernant la vie du Docteur René Burnand avec des d'études extrêmement intéressants

  • Albin Salamin

    Comment font-ils pour mettre tout ce monde (16 personnes) dans un si petit véhicule. Cela me rappelle le temps de mon enfance où nous avions quatre ou cinq cars postaux le week-end en été à St-Luc. Les cars postaux étaient grands pour moi, mais en fait, ils étaient très petits. Merci

  • Albin Salamin

    Selon une autre photo de Yannik Plomb, ce serait un Berliet

    Il y a aussi le fameux "P" avec l'écusson vaudois. Il semble que le nombre de personnes adultes soit un peu plus grand. 18? Et les enfants 27?

    • Philippe Chappuis

      En regardant la disposition des portes, différentes entre Saurer et Berliet. je pencherai pour Berliet et je lis bien 15 et 21 et d'ailleurs le nombre de place est bien 4 rangs de 4 moins le conducteur; ce sont de merveilleuses machines, ces autocars anciens et décapotables, par beau temps , ce devait être un spectacle décoiffant et à sensations ! Merci à tous pour vos réflexions !

    • Renata Roveretto

      Bravo et merci aussi à vous cher monsieur Philippe Chappuis

    • Yannik Plomb

      Pour moi il s'agit d'un car de marque suisse probablement Berna. Le principal détail ce sont les roues à rayons et le moyeu central en forme d'octogone, les cars Berliet avaient des jantes pleines et un moyeu rond.

      Cette différence est bien visible sur votre document notrehistoire.ch/entries/plY5G...

      La plaque P se trouvait sur tous les cars du transport privé ou postal de personnes à cette époque et le car postal arborait l'écusson de la confédération

    • Renata Roveretto

      Bonjour cher monsieur Plomb, c'est une possibilité pour laquelle j'avais faillit opter aussi, mais pour ma part dû au fait que l'avant de ce véhicule ne portait pas l'écriture de Saurer tout en ayant pas mal de ressemblance. Effectivement Berna était un fort concurrent de cette marque et s'était d'ailleurs fait racheter par Saurer en 1929 par le fils du fondateur de Saurer celui-ci mort en l'an 1920 si je ne me trompe pas. Par là je pense pouvoir vous dire aussi un grand Bravo, et on verra. Merci en tout les cas pour vos efforts souvent très pertinents ! Renata

    • Philippe Chappuis

      Impeccable analyse, chapeau ! Bien vu ! Sur l'image de la baladesanatoriale, l'écusson est-il fédéral ou vaudois ?

    • Yannik Plomb